Situation initiale : Le début texte insiste sur la similitude entre les deux familles de paysans toutes deux pauvres mais joyeuses et aimant leurs enfants. Les deux rêvent d'une vie meilleure.

Élément perturbateur : la riche madame d’Hubières qui n'arrive pas à avoir d'enfant et en souffre terriblement va essayer d'adopter un petit paysan en proposant de l'argent à la première famille, les Tuvache. La mère refuse violemment recevant comme une insulte la proposition d'acheter son enfant. La jeune femme riche se dirige donc chez les voisins, les Vallin qui après une brève hésitation choisissent d’accepter l’argent.

La vie reprend son cours mais les Vallin sont exclus de la vie sociale du village et sont l’objet de la haine de la mère Tuvache qui les accuse d'avoir vendu leur enfant.

Finalement le petit Jean qui est élevé par la riche famille d’Hubières reçoit une éducation remarquable. Et lors de son retour au village le fils des Tuvache, Charlot, qui n'a pas été « vendu » selon les propos de sa mère réalise la vie de rêve que celle-ci lui a fait rater. Si sa mère avait accepté de le faire adopter par Madame d’Hubières, c'est lui qui aurait eu une vie de rêve avec un avenir doré et heureux.

Situation finale : Charlot ne peut pardonner à sa mère et à son père de l'avoir égoïstement gardé pour eux. Il aurait préféré avoir la chance d'être adopté par la famille riche. Après leur avoir reproché violemment d'avoir gâché sa vie il les quitte définitivement, brisant leur cœur. Le dénouement est donc très cruel pour les parents Tuvache qui, en privilégiant l'amour familial à l’argent, ont malgré eux compromis l'avenir de leur fils qui leur pardonne pas.

Dans cette nouvelle, Maupassant montre l'importance de l'éducation qui seule permet de construire un bel avenir, tout le reste passant en second.