Analyse de Delphine de Vignan, Les heures souterraines, de « A Gare de Lyon, Mathilde descend » à « votre corps doit être libre de ses mouvements »
Quelle image inquiétante cet extrait donne-t-il des transports en commun ?
Les hommes sont décrits comme des fourmis : « regardez les immondes insectes que nous sommes ». Les verbes de mouvement et le rythme rapide des phrases donnent une impression de grouillement : « Elle tente de presser le pas, de s’insérer dans le flot ». Une menace semble peser sur ceux qui « interrompent le flot, déséquilibrent la masse . Ce sont des touristes, des handicapés, des faibles ». Cette société souterraine déshumanisée semble prête à éliminer les plus faible comme le firent les nazis. Ce texte sonne comme une mise en garde. L’humanité doit se ressaisir avant de ne plus pouvoir remonter à la surface, au sens propre comme au sens figuré.
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