Commentaire sur Fénelon, Les aventures de Télémaque, Septième livre, Le meurtre de Pygmalion par Astarbé
La première phrase est formulé de façon à ce qu’elle soit une mise en bouche du récit pour savoir la suite et nous donner l’envie de lire.
I) Des personnages rongés par leurs passions :
Les deux expressions qui la qualifient sont : “(l.54)Cette femme artificieuse” et “(l.66) cette femme impie” ce qui la décrit de façon péjorative en disant qu’elle est cruelle et manipulatrice. Le premier paragraphe se passe a la place Astarbé ce qui nous fait intégrer le repas et donc assisté à la scène de meurtre. Le point de vue est donc un point de vue interne car nous sommes dans les pensées de Astarbé.
II) Un récit haletant
Les champs lexicaux principaux de ce récit sont celui de la méfiance “fier”, “craignait”,”trahie” et le champ lexical de la nourriture “ragoûts”, “légumes”, “cuire”, … Ces deux champs lexicaux créent une méfiance autour du personnage de Pygmalion car il observe tout ce qui l’entoure et fait attention a ce qu’il mange en ne consommant que ce qu’il a préparé lui-même.
La conjugaison des verbes, la ponctuation et les actions font une accélération dans le récit car la ponctuation crée un rythme haletant. Les verbes d’actions accélèrent aussi le récit par la valeur des temps employés : le récit à l’imparfait laisse la place à des actions racontées au présent (“se trouble et court à cette porte”), ce qui les rend encore plus réalistes et donne au lecteur l’impression d’assister à la scène du meurtre.
III) Un récit à visée morale
Le narrateur se manifeste sa présence en disant ce qu’il pense des actions de Astarbé à travers l’emploi du discours indirect libre. “(l.38)Mais elle prit du contrepoison, qu’une vieille femme, encore plus méchante qu’elle” il utilise le discours indirect libre pour condamner le personnage d’Astarbé. Le narrateur qualifie Astarbé de manipulatrice, impie, artificieuse et cruelle dans le but de prévenir et de faire réagir les lecteurs afin d’éviter de partager le même sort de Pygmalion.
Ce récit dessine le contre-modèle d’un couple car chaque partenaire doit avoir confiance en l’autre et ne pas le trahir.
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