Analyse de Primo Lévi, Les Naufragés et les rescapés, de “Chaim est mort” à “ Nous parlons à leur place, par délégation”
Les deux paragraphes n’ont pas la même tonalité car dans le premier paragraphe, il raconte la vie dans les camps, il témoigne en citant des noms et des événements précis : “Chajim est mort”, “et Baruch, débardeur au port de Livourne, est mort, aussitôt, le premier jour, parce qu’il avait répondu à coups de poing au premier coup de poing reçu, et qu’il a été assommé par trois Kapos coalisés.” L’effet que produit le rappel de chaque prénom permet de leur rendre hommage. Primo Levi rappelle la mémoire de ses camarades en montrant qu’ils méritaient tous de vivre : “Ceux-là et d’autres, innombrables, sont morts non malgré leur valeur, mais à cause de leur valeur.” Il montre que chaque personne dans ce camp avait ses propres traits de caractère, ce qui leur donnait à tous quelque chose d’unique et qu’ils ne méritaient pas leur mort. Primo Lévi utilise la persuasion pour ses exemples. En effet, il utilise l’exemple de la mort de certains de ses camarades pour émouvoir les lecteurs. Primo Lévi conclu que les valeurs de ses camarades n’étaient pas accepter par d’autre. De plus il explique que ce sont les personnes pouvant aider qui meurent les premières. Il explique alors que pour rester en vie il ne faut pas montrer ses qualités et sa valeur. Dans l’extrait, le champ lexical de la noyade : “engloutis”, “submergés” ressort beaucoup. En effet, il utilise ce champ lexical pour montrer qu’il y a eu énormément de morts. Il utilise la métaphore de l’eau pour montrer que ce n’est pas contrôlable comme une vague et aussi pour montrer qu’il y a eu des vagues de morts. Primo Lévi explique que les vrais témoins des camps d’extermination sont ceux qui ont subi la mort. En effet, ceux qui ont trouvé la mort sont ceux qui auront tout subi dans les camps d’extermination. Le témoignage des survivants est aussi important car ils ont aussi subi beaucoup de sévices. Le fait qu’ils témoignent montre qu’ils ont eu la chance d’éviter la mort et ne sont donc pas allés au bout de l’expérience. Primo Lévi utilise le pronom “nous” pour prouver qu’il n’était pas seul dans cet enfer, et qu’il n’est pas le seul à pouvoir témoigner, la notion de groupe est très importante pour lui. C’est essentiel que des rescapés des camps témoignent car cela fait partie de l’histoire et qu’il faut que cela soit partagé. En outre, plus le temps passe et plus les témoins vont disparaître et ils n’y aura plus personne pour raconter l’enfer qu’ont enduré les juifs dans les camps d’extermination.
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