Commentaire composé sur On vit, on parle, on a le ciel et les nuages
I/ La vie : suractivité
a/ Le déroulement : l'ordre de la vie
“On vit, on parle, on a le ciel et les nuages Sur la tête”: Victor Hugo emploie un rejet pour prolonger le vers, dès le début on voit que c’est un poème contemplatif, sa donne une impression de paix, on a l’impression d’être dans un rêve.
“On déjeune en lisant son journal ; tout le jour On mêle à sa pensée espoir, travail, amour” : Ces deux vers représentent tout à fait la vie active des personnes de cette époque ainsi que de la nôtre puisque c’est encore d’actualité.
b/ Une vie heureuse et active
“on se plaît au livre des vieux sages ; On lit Virgile et Dante”: Lire des livre nous rend heureux et nous rend actif, il décrit ses passions et ses sources d’inspiration littéraires qui sont en en premier La Bible, et ensuite les auteurs latins, donc c’est un poème lyrique qui tend vers l’universalité avec l’emploi du pronom personnel “on”.
c/ Un mouvement d'expansion
“Le regard d'une femme en passant vous agite ; On aime, on est aimé, bonheur qui manque aux rois”. L’auteur montre ce qui le passionne dans la vie notamment la succession de conquêtes féminines, puis il dit ensuite que les rois ne peuvent pas se comporter de la sorte car comme ils ont du pouvoir et de l’argent on ne les aime que par intérêt et donc ils ne connaissent jamais l’amour véritable.
“On écoute le chant des oiseaux dans les bois ; Le matin, on s'éveille, et toute une famille Vous embrasse, une mère, une sœur, une fille” : La famille est le socle de chaque être humain. Le bonheur d’avoir une famille est une façon de vivre éternellement puisqu’on transmet la vie à ses enfants. C’est donc un mouvement d’expansion naturel en harmonie avec la nature (ce qui est une idée romantique).
II/ Un regard critique et rétrospectif
a/ La volonté de généralisation
“La vie arrive avec ses passions troublées ; On jette sa parole aux sombres assemblées” : c’est un poème lyrique puisque “C'est le 19 mars de cette même année 1846 que V. Hugo avait prononcé son premier discours à la Chambre des pairs.” Malgré notre vie sociale différente, il va nous arriver à tous les mêmes contrariétés et donc sur un plan humain et métaphysique nous sommes tous égaux.
b/ L'absurdité des activités
“On déjeune en lisant son journal ; tout le jour On mêle à sa pensée espoir, travail, amour”: Tout notre quotidien tel que “lisant son journal” n’est que futilité, le plus important c’est d'avoir des êtres qui nous sont chers et partager un bon moment avec eux tant qu’ils sont présents “espoir, travail” cette énumération montre que la vie affective devrait toujours passé avant le travail.
c/ La formule conclusive
“Devant le but qu'on veut et le sort qui vous prend, On se sent faible et fort, on est petit et grand ; On est flot dans la foule, âme dans la tempête ; Tout vient et passe ; on est en deuil, on est en fête ; On arrive, on recule, on lutte avec effort…, -Puis le vaste profond silence de la mort !” : Ce poème fonctionne comme un fable car il a une portée universelle et une conclusion qui prend la forme d’une morale qui reprend le thème du carpe diem : il faut profiter d’être heureux le plus possible avec les gens que l’on aime car rapidement la mort viendra tout emporter.
III/ La méditation : vanitas vanitatum
a/ La mort de l'être aimé renvoie à sa propre mort
“Devant le but qu'on veut et le sort qui vous prend, On se sent faible et fort, on est petit et grand ;”: A la mort de Léopoldine, Victor Hugo a été dévasté : “le sort qui vous prend”. C’était pour lui une descente aux enfers, qu’il a revécue trois ans après avec la mort de la fille de Juliette Drouet.
b/ La mort est une défaite
“on recule, on lutte avec effort…, -Puis le vaste profond silence de la mort !” : On lutte contre la mort, mais en vain, l’auteur voit cela comme une défaite car quoi qu’on fasse pour essayer de vivre il arrive un jour ou la mort arrive et nous prend “Puis le vaste profond silence de la mort”.
c/ La mort est le vide
“Puis le vaste profond silence de la mort !” : La mort est le vide, Victor Hugo décrit la mort comme l’état ultime d’un être humain, malgré cela Victor Hugo est un Chrétien qui croit en l’immortalité de l’âme mais ce qui va lui manquer c’est le contact charnel avec les personnes qu’il aime prendre dans ses bras comme par exemple sa fille Léopoldine.
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