Résumé et explication du roman Le lion de Joseph Kessel

Résumé et explication du roman Le lion de Joseph Kessel

Incipit

Le narrateur se réveille dans sa chambre. Il est réveillé par un petit singe, puis il rencontre une gazelle, et dans la savane il rencontre Patricia, la fille de l’administrateur du parc.

Le narrateur sort de sa hutte pour aller observer les animaux au lever du jour.

Les termes mélioratifs donnent une image féérique de la nature : “Cette merveilleuse créature sortie du brouillard”.

La nature est présentée comme un paradis grâce au registre poétique : “Le soleil encore doux prenait en écharpe les champs de neige qui s’étageaient au sommet du Kilimandjaro. La brise du matin jouait avec les dernières nuées”.

 

La rencontre du narrateur avec la famille Bullit

Le narrateur connaît Lise Darbois, une amie de Sybil Bullit, la femme de l’administrateur du parc et la mère de Patricia.

L’accueil fait par Sybil au narrateur est étrange parce qu’elle ne lui parle que de son amie Lise.

Sybil perçoit la savane comme un milieu hostile et dangereux.

Elle essaye de garder un lien avec la civilisation européenne en correspondant par lettres avec Lise Darbois, et en se rattachant aux objets et aux meubles qui font de sa maison un lieu apaisant pour elle.

Le portrait de Bullit dégage une impression de force, de puissance et d’agilité. Il a un côté presque animal avec sa “crinière” et son “mufle”.

Le narrateur et sa femme ont une relation passionnelle, voir même fusionnelle : “Le corps de Sybil se relâcha d’un seul coup et s’infléchit pour se lier et comme se fondre à la masse de chair et de muscles qui l’appelait”.

 

Une description enthousiaste des animaux du parc

La description des animaux est exagérée, le singe apparaît comme une “peluche” qui semble vouloir donner un “conseil” au narrateur.

Le narrateur utilise des énumérations pour donner une impression de foisonnement lorsqu’il décrit les animaux.

Patricia observe les animaux de manière bienveillante, elle veille sur eux.

Patricia est libre comme les animaux, ils sont une famille pour elle et elle essaye de se comporter comme eux pour ne pas les déranger. Elle les protège aussi des étrangers.

 

Les tensions de la famille Bullit

Bullit remercie le narrateur de ne pas avoir révélé à sa femme qu’il avait vu Patricia à l’aube en train d’observer les animaux car c’est très dangereux et sa femme est terrorisée.

Dans sa jeunesse, Bullit chassait les animaux sauvages, puis il n’y a plus pris de plaisir à tuer des bêtes innocentes et il est devenu le gardien de la réserve.

Bullit cache à sa femme qu’il sait que Patricia sort la nuit dans le parc et il cache à Patricia qu’il la fait suivre par Kihoro, son meilleur pisteur et excellent tireur.

Bullit déteste Lise Darbois parce qu’il la trouve superficielle, et elle est un sujet de discorde parce que Sybil en parle tout le temps, c’est devenu une obsession parce qu’elle lui rappelle son ancienne vie à la ville.

La cérémonie du thé révèle l’inquiétude de Sybil par rapport à sa fille car elle est terrorisée au point de faire une crise de nerfs.

Sybil reproche à Patricia de la faire mourir d’angoisse en rentrant à la nuit tombée.

 

Les personnages et leurs points de vue

Le narrateur veut nous faire ressentir de l’admiration à l’égard de Bullit.

Bullit considère que les Noirs sont inférieurs aux Blancs mais le narrateur n’est pas du tout d’accord avec cette opinion.

Bogo est le porte-parole du mode de pensée africain car il est superstitieux et croit que Patricia est une sorcière et qu’elle peut commander aux animaux parce qu’elle est la fille d’un lion.

Quand Sybil est arrivée dans le parc, elle était émerveillée par la beauté des paysages. Mais au fil du temps elle a pris conscience du danger que représentent les animaux sauvages et considère maintenant King comme “un monstre”.

Le narrateur décide de prolonger son séjour dans le Parc royal parce qu’il veut voir Patricia avec King. C’était prévisible.

 

Des portraits contrastés

Les Masaï sont des guerriers et des tueurs de lions. Ils sont nomades et construisent des maisons avec de la bouse de vache. Ils sont répartis entre plusieurs ethnies qui se sont combattues férocement pendant des siècles.    

Le morane est représentatif du peuple masaï parce qu’il est fort et courageux.

L’attitude de Patricia à l’occasion de la cérémonie du thé contraste avec son comportement habituel parce qu’elle est très sage et polie alors que dehors elle semble sauvage.

 

Initiation aux secrets de la brousse

Le narrateur a le désir secret de comprendre comment Patricia a apprivoisé King, c’est elle qui le lui révèle.

L’attitude de Patricia dans la savane n’est pas celle d’une enfant parce qu’elle n’a pas peur des animaux sauvages.

Le narrateur est terrorisé à l’idée de rencontrer le lion. Mais au moment où il le rencontre, il est fasciné.

La présentation de King ressemble à une cérémonie orchestrée par Patricia parce qu’elle guide le narrateur avec sa voix.

King ressemble plus à un animal de compagnie qu’à un animal sauvage dans le portrait que le narrateur fait de lui. Il est calme et doux avec Patricia.

 

Récit de l’enfance d’un lion : le bonheur perdu

King a été trouvé par Kihoro. Il avait été abandonné par sa mère. Ensuite c’est Patricia qui s’est occupée de lui. Le lien qui unit King à Patricia est un lien filial puisque King la prend pour sa mère. Quand King a grandi, le père de Patricia a décidé de rendre sa liberté à King pour protéger sa famille car il n’était pas raisonnable de garder un lion adulte dans une maison.

Quand King a été renvoyé à la vie sauvage, Patricia a été envoyée dans un pensionnat en ville, mais ça a été un échec parce que Patricia s’est volontairement fait renvoyer pour retrouver King.

 

Jeux dangereux dans la brousse

Patricia et son père ont une relation fusionnelle car ils se comprennent sans se parler. C’est pour lui faire plaisir que Bullit joue à la bagarre avec King, il veut que sa fille soit toujours fière de lui.

Lors de la manyatta, Patricia rencontre le morane qui est amoureux d’elle.

Patricia est jalouse des lionnes qui sont les compagnes de King car elle éprouve pour lui un amour exclusif.

 

Un désastre imminent

La curiosité du narrateur au sujet de King est satisfaite.

A son dernier réveil, le narrateur semble désenchanté.

Oriounga prend de plus en plus d’importance dans le récit, c’est lui qui va précipiter la fin de l’histoire en allant défier King car il est amoureux de Patricia et veut obtenir sa main en tuant un lion (comme l’a laissé entendre Bullit), le plus accessible de son point de vue étant King.

 

Fêtes et rituels chez les Masaï

Bullit désapprouve l’attitude des moranes qui affrontent les lions car leur courage est proche de la folie.

L’ancien chef des Masaï meurt des suites de l’infection d’une ancienne blessure de lion.

Pendant la fête les Masaï miment des relations sexuelles avec leurs épouses âgées d’une dizaine d’années comme Patricia ce qui épouvante Sybil qui semble être la seule à percevoir l’horreur de la scène.

Sybil demande au narrateur de convaincre Patricia de retourner au collège à Nairobi parce que la demande en mariage d’Oriounga la terrorise, elle refuse l’idée que sa fille puisse épouser un Masaï.

 

Une fin dramatique

La rencontre fatale entre King et l’orgueilleux Oriounga était inévitable parce que Oriounga devait tuer King pour obtenir Patricia.

Bullit vit un dilemme parce qu’il sait qu’en tuant King il va perdre l’amour de Patricia, mais son devoir de gardien du Parc royal lui impose de sauver la vie des hommes, même des hommes mauvais, comme il le dit à plusieurs reprises.

Patricia est en partie responsable de la mort de King parce qu’elle a humilié Oriounga en refusant de l’épouser et en lui montrant l’étendue de son pouvoir sur le grand lion qui lui obéit au doigt et à l’oeil lors de la scène où elle lance King sur Oriounga tout en le retenant.

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Commentaires: 3
  • #1

    Perret (mercredi, 23 mars 2022 19:08)

    J’ai besoin d’aide pour qu'est un morane

  • #2

    sofia bennani (dimanche, 08 janvier 2023 20:00)

    kihoro il est mort comment est ou

  • #3

    Quelqu’un (mercredi, 18 octobre 2023 17:44)

    Un Morane c’est un peu comme une tribune