Commentaire composé sur Marguerite Duras, La douleur, le coup de téléphone du mardi 24 avril
Comment cet extrait explique le titre “La douleur” ?
I) Les éléments historiques et autobiographiques
a) Les éléments historiques
Cet extrait de “La Douleur” comprend de nombreux éléments historiques qui situent le récit dans un univers réel. La date du moment du récit est énoncée au début du récit: “24 avril”. Les lieux cités dans le texte, tels que “le Gaumont” et “Paris,” sont aussi réels. Finalement, le texte utilise le champ lexical de la libération (“déportés”, “Dachau”) ce qui situe le récit dans le contexte de l’après-guerre.
b) Les éléments autobiographiques
Dans ce récit autobiographique, les prénoms utilisés, tels que “Marguerite” et “Robert”, sont ceux de l'auteur et de son mari, ce qui ancre le récit dans la réalité.
Marguerite Duras énonce la date précise de la journée durant laquelle se passent ces événements “24 Avril” car c’est le moment où elle a retrouvé l'espoir de voir son mari vivant, ce qui est très important pour elle. La date rajoute aussi de la véracité au récit.
II) L'écriture fragmentée pour retranscrire l’émotion
a) Les pensées de la narratrice
Ce texte fait usage de nombreuses phrases courtes, parfois même non-verbales afin de retranscrire la rapidité des pensées de la narratrice lorsqu’elle apprend que son mari est vivant:”À l'hôtel. Elle nous conduit. L’hôtel. Tout est allumé.”
Le discours direct est aussi utilisé dans ces courtes phrases ( “Vivant. Vivant”) ce qui rend le texte plus dynamique. La façon dont le discours direct est représenté dans ce texte est grammaticalement fausse car il est totalement intégré dans le récit afin de donner cette impression d’empressement et d’urgence.
L’usage de la focalisation interne ici “D. frappe. Je rentre avec lui.” rattache le narrateur au récit.
b) Le langage corporel qui exprime les émotions
Cet extrait de “La Douleur” comprend de nombreux éléments historiques qui situent le récit dans un univers réel. La date du moment du récit est énoncée au début du récit: “24 avril”. Les lieux cités dans le texte, tels que “le Gaumont” et “Paris,” sont aussi réels. Finalement, le texte utilise le champ lexical de la libération (“déportés”, “Dachau”) ce qui situe le récit dans le contexte de l’après-guerre.
Dans ce récit autobiographique, les prénoms utilisés, tels que “Marguerite” et “Robert”, sont ceux de l'auteur et de son mari, ce qui ancre le récit dans la réalité.
Marguerite Duras énonce la date précise de la journée durant laquelle se passent ces événements “24 Avril” car c’est le moment où elle a retrouvé l'espoir de voir son mari vivant, ce qui est très important pour elle. La date rajoute aussi de la véracité au récit.
Ce texte fait usage de nombreuses phrases courtes, parfois même non-verbales afin de retranscrire la rapidité des pensées de la narratrice lorsqu’elle apprend que son mari est vivant:”À l'hôtel. Elle nous conduit. L’hôtel. Tout est allumé.”
Le discours direct est aussi utilisé dans ces courtes phrases ( “Vivant. Vivant”) ce qui rend le texte plus dynamique. La façon dont le discours direct est représenté dans ce texte est grammaticalement fausse car il est totalement intégré dans le récit afin de donner cette impression d’empressement et d’urgence.
L’usage de la focalisation interne ici “D. frappe. Je rentre avec lui.” rattache le narrateur au récit.
Les émotions du narrateur sont aussi exprimées au travers du langage corporel dans ce récit. Le passage “Ça sort aussi en plaintes, en cris. Ça sort de toutes les façons que ça veut” est particulièrement efficace pour représenter le chagrin autres émotions fortes du narrateur.
Le langage corporel sert aussi à décrire plus précisément les actions du personnage. Par exemple, la phrase “elle est au sol, on ne peut pas la toucher” laisse supposer que Marguerite est prise d’une crise de nerfs lorsqu’elle apprend la survie de son mari.
Ainsi, cet extrait se détache du nouveau roman par son ancrage autobiographique fort. Cependant, il en porte encore la marque dans son écriture fragmentée. Ce texte explique le titre “La douleur” car il retranscrit fidèlement la réalité de la douleur de la narratrice lorsqu’elle est dans l’attente de savoir si son mari Robert est vivant.
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