Analyse de L'orange de Francis Ponge dans Le Parti Pris des choses
Le poète a choisi pour thème une comparaison surprenante entre une orange et une éponge de cuisine sale comme on peut l’observer à la première ligne : “Comme dans l'éponge il y a dans l'orange”.
Les phrases très longues compliquent la compréhension. On peut le remarquer dans le dernier paragraphe qui ne forme qu’une seule phrase.
Les rimes internes :”et ce sacrifice odorant... C'est faire à l'oppresseur trop bon compte vraiment” avec les mots “odorant” et “ vraiment” sont utilisées pour garder une image poétique afin d’aider le lecteur à retenir le poème.
Francis Ponge, utilise le champ lexical de la gloire pour décrire un objet du quotidien : “glorieuse” (l.12) qui est un adjectif utilisé pour féliciter la victoire militaire, “l'admiration”(l.16) qui est un mot fort et “dignement”(l.20).
On remarque aussi des jeux de mots. Par exemple “aspiration” signifie sur le plan matériel que l’éponge absorbe du liquide, et sur le plan spirituel qu’elle a des désirs métaphysiques. Le mot “contenance” signifie sur le plan matériel que l’éponge est remplie de liquide, et sur le plan psychologique qu’elle a de la dignité. Et le mot “oppression” qui signifie sur le plan matériel que l’éponge est contractée par une main, et sur le plan psychologique qu’elle est martyrisée.
Enfin, les allitérations en [s] (“passive”,”sacrifice”,”oppresseur”) évoquent la souffrance et en [p] (“appréhensive “,”papilles”) évoquent la difficulté.
L’allitération en [f] (“parfaite”,” forme”,” fruit”), nous donne l’impression qu’on mange lorsqu’on prononce “parfaite forme du fruit”.
Écrire commentaire