Antigone de Jean Anouilh Résumé
La pièce commence avec un Prologue qui présente les onze personnages, tandis qu'ils vaquent à leurs occupations en arrière-plan. Le public découvre leur caractère et leur emploi grâce aux commentaires du Prologue.
Antigone rentre chez elle discrètement au petit matin et est surprise par sa nourrice. Elle prétend avoir eu un rendez-vous nocturne pour la rassurer, mais Ismène, sa sœur, s'inquiète de son comportement. Antigone est déterminée à enterrer le corps de Polynice malgré l'interdiction de Créon.
Antigone cherche le réconfort auprès de sa nourrice, mais la situation devient confuse lorsque celle-ci ne comprend pas la portée de ses propos ambigus. Hémon, le fiancé d'Antigone, arrive et sa promise le prie de l'excuser pour leur dispute de la veille. Cependant, elle lui annonce qu'elle ne sera jamais son épouse, ce qui provoque un malentendu.
Créon apprend l'ensevelissement de Polynice par un des gardes. Il laisse éclater sa colère avant de prendre des mesures pour renforcer la garde autour du cadavre. Pendant ce temps, le Chœur exprime sa perception de la tragédie, en l'opposant au genre dramatique.
Dans la deuxième partie de la pièce, Antigone est traînée sur scène par des gardes qui l'ont surprise près du corps de Polynice. Créon interroge sa nièce et essaie de l'amadouer, mais la confrontation monte en intensité. Antigone est prête à se soumettre, mais l'évocation de son futur bonheur domestique avec Hémon remet le feu aux poudres.
Ismène entre en scène pour partager le sort de sa sœur, mais Antigone la rejette en affirmant qu'il est « trop tard ». Créon appelle ses gardes, et Antigone semble exaltée et soulagée à l'idée de mourir. Hémon implore son père en vain.
Antigone reste seule avec un garde qui lui apprend qu'elle sera enterrée vivante. Elle dicte une lettre d'adieu destinée à Hémon, où elle confesse qu'elle ignore finalement le sens de sa mort. Mais elle se reprend et corrige son message pour que ses derniers doutes soient ignorés de tous.
Un messager vient apprendre à Créon que sa nièce est morte, après s'être pendue dans son tombeau. Il lui annonce également le décès d'Hémon qui s'est donné la mort avec son épée. Enfin, le Chœur souligne la dimension dérisoire du duel d'Antigone et de Créon et l'ironie du sort humain.
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