Résumé de "Voyage au centre de la Terre" de Jules Verne
"Voyage au centre de la Terre" de Jules Verne est présenté comme un récit autobiographique, raconté par un jeune scientifique allemand prénommé Axel. L'histoire commence dans la ville de Hambourg, où Axel vit avec son oncle, le professeur Otto Liedenbrock, un géologue respecté mais quelque peu excentrique. Un jour, Liedenbrock découvre un livre antique contenant un morceau de parchemin délavé. Le parchemin, écrit en ancienne écriture islandaise, semble être codé.
Liedenbrock, passionné et obstiné, se lance immédiatement dans la tâche ardue de déchiffrer ce code mystérieux. Sa détermination est telle qu'il refuse de permettre à la cuisinière de la famille, Martha, de préparer des repas jusqu'à ce qu'il ait trouvé la solution. Cette atmosphère tendue et affamée pèse lourdement sur Axel, qui est à la fois inquiet pour la santé de son oncle et pour son propre bien-être.
Axel, plus patient et méthodique que son oncle, réussit finalement à traduire le parchemin. Le message qu'il découvre le trouble profondément : il s'agit d'une note écrite par un explorateur islandais nommé Arne Saknussemm, qui vivait il y a 300 ans. Dans cette note, Saknussemm prétend avoir trouvé un chemin vers le centre de la Terre et laisse des instructions vagues mais fascinantes pour les futurs explorateurs. Le chemin commence en Islande, à l'intérieur d'un volcan éteint appelé Snæfell.
Axel est terrifié par les implications de ce message et envisage même de détruire le parchemin pour protéger son oncle des dangers potentiels d'une telle expédition. Cependant, avant qu'il ne puisse agir, Liedenbrock entre dans la pièce, frustré par son incapacité à déchiffrer le code. Axel, incapable de supporter plus longtemps l'angoisse de son oncle, cède finalement et partage sa traduction avec lui.
Liedenbrock, excité par la perspective d'une découverte aussi extraordinaire, décide immédiatement de suivre les instructions de Saknussemm. Il ordonne à Axel de l'accompagner dans cette expédition audacieuse. Axel, conscient des risques mortels, est initialement réticent. Cependant, la filleule de Liedenbrock, Gräuben, qui est également la fiancée secrète d'Axel, le pousse à accepter. Elle voit dans cette expédition une opportunité pour Axel de prouver son courage et son dévouement. Ne voulant ni décevoir Gräuben ni paraître lâche, Axel accepte finalement de partir, malgré ses profondes inquiétudes.
Ainsi, l'aventure commence, menée par la passion et la curiosité insatiable du professeur Liedenbrock, et soutenue par la loyauté et l'amour d'Axel pour Gräuben. Leurs préparatifs se mettent en place alors qu'ils se préparent à affronter l'inconnu et les périls d'un voyage au cœur de la Terre.
Le professeur Liedenbrock et Axel entament leur voyage depuis Hambourg, en Allemagne, vers Copenhague, au Danemark. Cette étape initiale de leur expédition est marquée par une certaine excitation et anticipation, bien que Liedenbrock soit particulièrement énigmatique sur les véritables motifs de leur voyage, même lorsqu'ils rencontrent brièvement un conservateur nommé Thomsen. Ils gardent leur projet de voyage au centre de la Terre strictement confidentiel, préservant ainsi le mystère de leur aventure.
À Copenhague, ils embarquent à bord de la goélette du capitaine Bjarne, qui doit les transporter jusqu'à Reykjavik, en Islande. Cependant, le navire ne part que dans quelques jours, ce qui laisse du temps libre au professeur et à son neveu. Liedenbrock, toujours soucieux de préparer Axel pour les défis à venir, décide de le confronter à sa peur des hauteurs. Chaque jour, il force Axel à grimper dans une flèche d'église, espérant que cette exposition régulière l'aidera à surmonter sa phobie. Malgré ses appréhensions, Axel s'efforce de suivre les instructions de son oncle, déterminé à ne pas le décevoir.
Le voyage à bord de la goélette est relativement calme, et le capitaine Bjarne les conduit en toute sécurité à Reykjavik. À leur arrivée, Liedenbrock embauche un chasseur local nommé Hans Bjelke pour les guider jusqu'à Snæfell. Hans, un homme robuste et taciturne, accepte de les accompagner sans poser trop de questions, bien qu'il ignore encore leur intention de se rendre au centre de la Terre.
La barrière linguistique pose un défi supplémentaire pour Axel, qui ne parle aucun des dialectes locaux. Ainsi, c'est Liedenbrock qui prend en charge toutes les interactions avec les Islandais. Leur voyage vers Snæfell se déroule sans incident majeur, et le trio parvient à destination après une longue marche à travers les paysages austères et magnifiques de l'Islande.
À la base de Snæfell, Liedenbrock embauche trois hommes pour les aider à transporter leurs affaires et leurs chevaux de meute jusqu'au sommet du volcan. Ces hommes retournent ensuite au village, laissant Hans, Axel et Liedenbrock seuls face à l'entrée du cratère. La réalité de leur expédition commence à peser lourdement sur Axel, qui ressent à la fois de la peur et de l'excitation à l'idée de ce qui les attend.
Ainsi, après des préparatifs minutieux et une ascension laborieuse, ils se retrouvent enfin prêts à descendre dans le cratère du volcan, suivant les instructions laissées par l'explorateur Arne Saknussemm. C'est le début de leur véritable aventure, marquée par le courage, l'inconnu, et une détermination sans faille pour découvrir les mystères cachés au centre de la Terre.
Le voyage de l'expédition vers le centre de la Terre devient de plus en plus périlleux alors que Hans Bjelke sauve Axel et le professeur Liedenbrock d'un cyclone mortel sur le versant de Snæfell. Leur guide islandais, calme et impassible, prouve une fois de plus sa valeur en évitant une catastrophe qui aurait pu mettre fin à leur aventure avant même qu'elle ne commence véritablement.
Grâce à l'aide précieuse de Hans, ils parviennent à grimper dans le cratère indiqué par les instructions d'Arne Saknussemm. Liedenbrock, animé par une passion et une détermination sans bornes, découvre l'entrée que Saknussemm avait utilisée il y a 300 ans. L'excitation du professeur est palpable, et même Axel ne peut s'empêcher de ressentir une certaine admiration pour la ténacité de son oncle.
En descendant soigneusement le puits volcanique, le trio trouve un tunnel au fond, marquant le véritable début de leur descente vers les profondeurs de la Terre. À ce stade, Hans est pleinement conscient de l'objectif de l'expédition, à savoir atteindre le centre de la Terre. Cependant, fidèle à son caractère stoïque, il ne montre aucun signe d'anxiété face à cette perspective extraordinaire.
Pour Axel, en revanche, les inquiétudes sont nombreuses. Il ne peut s'empêcher de penser à Gräuben, sa fiancée, et à la maison qu'il a laissée derrière lui à Hambourg. Le danger et l'incertitude de l'expédition pèsent lourdement sur son esprit, et il se demande s'il aura jamais l'occasion de revoir ceux qu'il aime. La principale source de son angoisse réside dans leur approvisionnement limité en eau. Descendre dans les profondeurs de la Terre sans une source d'eau fiable pourrait être fatal.
Le professeur Liedenbrock, cependant, reste optimiste et rassurant. Il assure à Axel qu'ils trouveront une source souterraine d'eau une fois qu'ils auront descendu assez loin dans la croûte terrestre. Sa confiance repose sur sa connaissance scientifique et sa conviction que la nature leur fournira les ressources nécessaires pour survivre.
Alors qu'ils progressent dans le tunnel, l'ambiance est un mélange de tension, d'excitation et d'appréhension. Chaque pas les rapproche un peu plus du cœur de la Terre, et chaque découverte alimente leur détermination à poursuivre l'exploration. Liedenbrock, Axel et Hans s'aventurent plus profondément dans l'inconnu, guidés par les traces de Saknussemm et par une curiosité insatiable qui défie les dangers et les mystères du voyage.
Ainsi, le trio continue son incroyable périple, prêt à affronter les défis et les merveilles qui les attendent dans les entrailles de notre planète. Leur aventure est un témoignage de l'esprit humain, de la soif de découverte et de la résilience face à l'inconnu.
Après plusieurs jours de marche à travers les profondeurs obscures de la Terre, le groupe d'explorateurs se trouve confronté à un dilemme crucial lorsque le passage se divise en deux tunnels. Le professeur Liedenbrock, animé par son insatiable curiosité scientifique, décide que le groupe devrait prendre le tunnel oriental. Ils s'engagent alors dans ce chemin, parcourant de longues distances pendant trois jours, sans pour autant descendre plus profondément dans la Terre. L'atmosphère devient de plus en plus tendue à mesure que les réserves d'eau s'amenuisent.
Finalement, après des jours de marche incessante, ils atteignent une impasse. Déçus et épuisés, ils n'ont d'autre choix que de faire demi-tour. Le retour vers la fourche d'origine dans le tunnel s'avère être une épreuve ardue, surtout pour Axel, qui souffre de déshydratation sévère. À bout de forces, il s'effondre dès qu'ils retrouvent le point de départ. Dans un acte de sacrifice, Liedenbrock donne à Axel les dernières gouttes d'eau de sa bouteille, mettant en évidence son dévouement envers son neveu.
Axel, convaincu que leur situation est désespérée, insiste pour qu'ils abandonnent l'expédition et reviennent à la surface. Liedenbrock, cependant, refuse d'abandonner si tôt, déterminé à poursuivre leur quête malgré les obstacles. Hans Bjelke, fidèle et stoïque, soutient Liedenbrock, refusant également de renoncer. Liedenbrock parvient finalement à convaincre Axel de lui accorder un jour de plus pour trouver une source d'eau. Si au bout de ce délai ils n'ont pas trouvé d'eau, il promet d'annuler l'expédition et de retourner à la surface.
Avec ce sursis, ils descendent le passage ouest, suivant une trajectoire nettement descendante. Malgré l'absence de signes d'eau, ils continuent leur marche, guidés par l'espoir de trouver une source souterraine. Cette nuit-là, alors qu'Axel et Liedenbrock tentent de reprendre des forces, Hans s'éloigne du groupe pour explorer les environs. Grâce à son instinct et à sa persévérance, il découvre une rivière souterraine, séparée de leur tunnel par quelques mètres de granit.
Hans revient avec cette nouvelle précieuse et montre à Axel et Liedenbrock sa découverte. Déterminé à accéder à l'eau, Hans cise soigneusement un trou dans le granit, assez grand pour laisser passer un flux constant d'eau. Lorsqu'elle jaillit pour la première fois, l'eau est bouillante, mais elle se refroidit rapidement, devenant potable. Liedenbrock, en reconnaissance de l'ingéniosité et de la détermination de Hans, nomme ce nouveau ruisseau le Hansbach.
Avec une source d'eau maintenant à portée de main, l'expédition prend un nouveau tournant. Ils décident de suivre le Hansbach dans sa descente à travers le passage, assurés de ne jamais manquer d'eau. Cette découverte non seulement renforce leur détermination, mais rend également plus difficile de s'égarer, car le ruisseau leur sert désormais de guide fiable à travers les dédales souterrains.
Le groupe, revigoré par cette source d'eau, poursuit son incroyable périple vers les entrailles de la Terre, toujours guidé par la passion scientifique de Liedenbrock, la loyauté indéfectible de Hans, et la résilience d'Axel face aux dangers et aux merveilles de leur voyage souterrain.
Malgré la précaution de toujours rester à proximité du Hansbach, Axel se perd quelques semaines plus tard, séparé de Hans et du professeur Liedenbrock. En s'aventurant un peu trop loin, il finit par perdre de vue le courant vital qui leur servait de guide. La panique s'empare de lui alors qu'il réalise qu'il ne peut plus retrouver son chemin. Dans sa confusion et son désespoir, il heurte un mur de roche, endommageant sa lampe et se blessant la tête dans le processus.
L'obscurité l'enveloppe soudainement, le laissant seul et piégé dans les ténèbres profondes. Axel, désorienté et blessé, est sur le point de perdre tout espoir. Les heures passent lentement et chaque seconde dans cette obscurité semble interminable. Alors qu'il est au bord du désespoir, il perçoit faiblement le son de voix lointaines. Rassemblant ses forces, il appelle à l'aide, et à son immense soulagement, il entend la voix réconfortante de Liedenbrock lui répondre.
Liedenbrock et Hans se trouvent à quatre miles de là, dans une chambre centrale qui se ramifie en une série de tunnels. En entendant les cris de détresse d'Axel, ils supposent qu'il doit être dans l'un de ces passages adjacents. Axel, encouragé par cette communication, commence à se déplacer dans la direction de la voix de son oncle. Cependant, sa progression est chaotique et dangereuse.
Dans son effort pour rejoindre Liedenbrock et Hans, Axel tombe accidentellement dans un déclin abrupt du tunnel. La chute est brutale, mais elle le rapproche de ses compagnons. Guidés par les appels d'Axel et leur propre détermination, Liedenbrock et Hans parviennent finalement à le retrouver. Ils le tirent des profondeurs du tunnel, soulagés de le voir en vie.
Bien que secoué et blessé, Axel est finalement en bonne santé. La réunion avec son oncle et Hans est empreinte de soulagement et de gratitude. Cette épreuve renforce leur détermination et leur solidarité, rappelant à chacun l'importance de rester ensemble et de veiller les uns sur les autres dans cette expédition périlleuse.
Après qu'Axel se soit partiellement remis de ses épreuves et de son désespoir, le professeur Liedenbrock lui montre une découverte stupéfiante : une vaste chambre qui mène à un rivage sablonneux bordant une mer immense. Liedenbrock, dans un élan de fierté scientifique, baptise cette mer de son propre nom. Toute la zone est illuminée par une lumière électrique étrange qui danse parmi les nuages au-dessus de leur tête, créant un environnement si vaste qu'il possède son propre système météorologique.
Liedenbrock et Axel, animés par une curiosité insatiable, explorent une forêt de champignons gigantesques, dont la taille et la forme sont d'une autre époque. Pendant ce temps, Hans Bjelke, toujours pratique et ingénieux, construit un radeau en bois pétrifié pour leur permettre de traverser la mer. Une fois le radeau prêt, le trio s'embarque pour une nouvelle aventure sur les eaux inconnues.
Liedenbrock, confiant dans ses calculs, prédit que la traversée prendra un jour ou deux tout au plus. Cependant, cinq jours passent sans qu'ils n'aperçoivent l'autre rive. Leur voyage est marqué par une tension croissante, surtout lorsqu'ils sont témoins d'une bataille titanesque entre deux créatures marines préhistoriques. Cette confrontation met leur radeau en danger, le faisant presque chavirer. Liedenbrock, voyant le temps s'écouler sans avancer vers le centre de la Terre, commence à perdre patience et son tempérament s'effiloche.
Dans une tentative de répit, ils s'arrêtent sur une petite île que Liedenbrock nomme "Île Axel", en l'honneur de son neveu. Après une courte pause, ils reprennent leur périple à travers la mer. Le 21 août, une tempête violente frappe leur radeau, et pendant plusieurs jours, ils sont à la merci des éléments déchaînés. À un moment donné, une boule de foudre frappe le radeau, magnétisant leurs fournitures et créant un chaos supplémentaire.
Finalement, la tempête les conduit jusqu'à une côte, qu'ils croient être la rive sud. Cependant, en réalité, la foudre a changé la polarité de leur boussole, la faisant pointer vers le sud au lieu du nord. Ils supposent alors à tort qu'ils sont retournés sur la rive nord et qu'ils devront recommencer la traversée maritime.
Axel, épuisé et découragé, suggère une fois de plus de rentrer chez eux. Mais Liedenbrock, toujours aussi déterminé, refuse d'abandonner tant qu'il n'aura pas atteint le centre de la Terre.
Après la violente tempête, Hans Bjelke se consacre à la réparation des dommages causés au radeau, tandis que le professeur Liedenbrock et Axel profitent de cette opportunité pour explorer le rivage. Conscient des risques d'une reprise immédiate de la navigation, Liedenbrock décide de mener une étude approfondie de l'environnement alentour. Leur exploration les conduit à une découverte fascinante : un immense cimetière contenant les os fossilisés de centaines d'espèces apparemment éteintes.
Liedenbrock, en examinant ces reliques du passé, est stupéfait lorsqu'il découvre un crâne humain parmi les fossiles. La trouvaille devient encore plus incroyable lorsqu'ils tombent sur un corps parfaitement préservé. Excité par cette découverte, Liedenbrock se lance dans une conférence impromptue sur l'âge, la race et les origines apparentes du corps, soulignant l'importance scientifique de ce qu'ils viennent de trouver.
Poursuivant leur exploration, Liedenbrock et Axel quittent le cimetière pour entrer dans une forêt luxuriante de conifères et de palmiers, datant apparemment de l'époque préhistorique. À leur grande surprise, ils aperçoivent un troupeau de mastodons, ces éléphants massifs à la fourrure épaisse que l'on croyait éteints depuis des millénaires. Les deux explorateurs observent avec émerveillement ces créatures majestueuses paître paisiblement parmi les arbres.
L'étonnement atteint son comble lorsqu'ils aperçoivent une créature humanoïde géante, mesurant au moins douze pieds de haut, semblant s'occuper des mastodons comme un berger veillerait sur son troupeau. La vision de ce géant préhistorique les laisse sans voix, et ils s'efforcent de ne pas se faire remarquer. Par chance, le berger ne les remarque pas, et Liedenbrock et Axel se hâtent de retourner à la plage, secoués mais indemnes.
Sur le chemin du retour, Axel trébuche sur un poignard rouillé enfoui dans le sable. Liedenbrock, après un examen attentif, affirme qu'il doit s'agir d'un artefact laissé par Arne Saknussemm, l'explorateur légendaire. Poussés par cette nouvelle trouvaille, ils fouillent la région et découvrent les initiales de Saknussemm gravées dans un mur de granit. Cette découverte excite Liedenbrock qui conclut que Saknussemm a laissé ces marques comme des balises pour guider les futurs explorateurs vers le cœur de la Terre.
Avec cette nouvelle preuve de la route à suivre, l'esprit de Liedenbrock est encore plus déterminé. La découverte du poignard et des initiales de Saknussemm renforce sa conviction qu'ils sont sur la bonne voie.
Axel et le professeur Liedenbrock, excités par leur découverte, retournent rapidement vers Hans Bjelke et lui ordonnent de déplacer le radeau le long de la plage jusqu'à l'endroit où ils ont trouvé les marques de Saknussemm. Là, ils découvrent un tunnel dans la falaise, mais il est bloqué par des débris tombés. Axel, convaincu que Saknussemm a effectivement atteint le centre de la Terre, refuse de se laisser intimider par un simple obstacle de roche. Suivant ses conseils, Hans commence à tailler un trou dans les débris et ils remplissent ce trou de poudre explosive. Après avoir rassemblé leurs provisions, ils passent une dernière nuit sur le rivage, en proie à l'excitation et à l'appréhension.
Le lendemain, Axel allume le fusible pour les explosifs et se précipite vers le radeau où Liedenbrock et Hans l'attendent déjà. Ils poussent le radeau plus loin vers la mer pour se protéger de l'explosion. À leur grand choc, l'explosion non seulement nettoie les débris, mais déchire également un trou béant dans le sol. La mer se précipite dans ce trou, emportant le radeau dans un courant violent. Dans la confusion et la force des rapides, ils perdent la plupart de leurs provisions et tous leurs outils.
Le tunnel de Saknussemm devient une rivière furieuse, puis une cascade lorsqu'ils atteignent une chute abrupte. Axel s'attend à ce que la chute soit fatale, mais à leur grande surprise, l'eau au fond du puits attrape le radeau et commence à les propulser vers le haut. Confus et terrifié, Axel écoute son oncle expliquer qu'ils sont pris dans une éruption volcanique. Le puits dans lequel ils se trouvent fait partie d'un volcan actif, et l'eau de la mer bouillonne à la surface avec la lave.
La perspective d'être projetés hors d'un volcan terrifie Axel, mais Liedenbrock lui assure que c'est leur seule chance de retourner à la surface maintenant que leurs outils ont disparu. Partageant les maigres restes de leur nourriture, ils attendent avec appréhension l'issue de leur situation. L'air dans le puits devient de plus en plus chaud et l'eau autour du radeau atteint son point d'ébullition. Malgré la chaleur extrême et les dangers environnants, l'optimisme de Liedenbrock s'avère correct.
Les trois explorateurs et leur radeau sont finalement expulsés hors du volcan dans une éruption spectaculaire. Axel, épuisé par la chaleur et l'effort, perd connaissance pendant les derniers moments de l'ascension. Heureusement, Hans veille sur lui, assurant sa sécurité. Lorsqu'Axel reprend conscience, il découvre qu'ils ont été projetés en sécurité à la surface de la Terre, marquant la fin de leur périlleux voyage au centre de la Terre.
Axel se réveille sur une montagne herbeuse, le corps encore douloureux des épreuves récentes. Lui, le professeur Liedenbrock, Hans Bjelke et leur radeau ont été transportés par la lave jusqu'à la surface, se retrouvant maintenant sur un terrain stable. En observant les alentours, ils sont soulagés de constater qu'ils ont survécu à l'éruption volcanique. Un enfant local les informe qu'ils ont émergé sur l'île de Stromboli, en Méditerranée. La surprise est totale pour Axel et Liedenbrock, qui avaient commencé leur voyage en Islande. Ils réalisent que la tempête les avait poussés vers le sud, contrairement à ce qu'indiquait leur boussole défectueuse.
Après cette révélation, les explorateurs marchent jusqu'au port le plus proche. Liedenbrock, avec son habileté habituelle, embauche un passage pour retourner en Allemagne. Hans, fidèle jusqu'au bout, les accompagne à Hambourg pour témoigner des incroyables découvertes de Liedenbrock. Une fois arrivés, Hans prend congé et retourne chez lui en Islande, son rôle de guide et protecteur accompli.
De retour à Hambourg, Liedenbrock partage avec enthousiasme le parchemin de Saknussemm et sa traduction avec la communauté scientifique. Il espère que d'autres scientifiques pourront s'appuyer sur ses découvertes pour mener leurs propres expéditions au cœur de la Terre. Malgré un léger regret de ne pas avoir atteint le centre de la Terre, Liedenbrock trouve du réconfort dans l'idée que ses recherches contribueront à de futures explorations.
Axel, quant à lui, retrouve Gräuben, sa bien-aimée, et bientôt ils se marient. Pour immortaliser leur aventure extraordinaire, Axel écrit un récit détaillé de leur expédition, qu'il intitule "Voyage au centre de la Terre". Ce livre devient un témoignage précieux de leur incroyable voyage et capture l'imagination du public.
Lui et Gräuben continuent de vivre à Hambourg avec le professeur Liedenbrock, dont les aventures ont marqué les esprits. Le trio, ayant vécu des expériences inoubliables, décide de ne pas retourner en Islande, considérant que ce chapitre de leur vie est désormais clos. Axel, en particulier, se sent accompli et en paix, ayant non seulement survécu à un voyage périlleux, mais aussi contribué à une grande avancée scientifique.
Ainsi, l'histoire se termine sur une note de satisfaction et d'accomplissement, chaque personnage ayant trouvé sa place après une aventure qui a transformé leur vision du monde et de la science.
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