Analyse de Ma Bohème de Rimbaud dans Les Cahiers de Douai

Analyse de Ma Bohème de Rimbaud dans Les Cahiers de Douai

Introduction

 

"Ma Bohème" d'Arthur Rimbaud, écrit à l'âge de 16 ans, est un poème qui reflète la jeunesse insouciante et l'esprit rebelle du poète. Ce sonnet, à la fois léger et traditionnel, illustre les fugues de Rimbaud, marquées par un désir de fuir un environnement étouffant et le conformisme. Extrait du recueil "Poésies", ce poème est imprégné de fantaisie et d'une soif de liberté, caractéristiques des errances adolescentes de Rimbaud.

 

I. Images du voyage

 

1. Le titre "Ma Bohème" évoque un voyage sans itinéraire fixe, une errance guidée par le hasard et la fantaisie. Ce titre laisse présager une aventure libre et non structurée, typique de l'esprit bohème.

 

2. L'expression du déplacement est marquée par des verbes tels que "Je m'en allais", utilisés sans précision de lieu, et conjugués à l'imparfait pour souligner leur durée. Bien que certains lieux soient mentionnés ("sous le ciel", "mon auberge", "au bord des routes"), ils restent vagues, évoquant les images traditionnelles du voyage. La césure après "sous le ciel" met en valeur cette expression, renforçant l'idée d'une liberté sans limites.

 

3. Le poème dépeint un vagabondage heureux et insouciant, dominé par la joie de l'absence de but et de contrainte. Le voyageur semble se fondre dans la nature, illustrant une harmonie parfaite entre l'homme et son environnement.

 

II. Le voyage, inséparable de la poésie

 

1. Dès le titre, "Ma Bohème", Rimbaud s'identifie comme voyageur et poète, individualisant son expérience. Le terme "bohème" fait référence aux milieux littéraires, et le champ lexical de la poésie est omniprésent ("Petit Poucet rêveur", "Muse").

 

2. La poésie est présentée comme l'activité principale du voyageur, avec des termes tels que "rime" et "rimant", soulignant l'action en cours. L'association des "lyres" et de l'élasticité symbolise la flexibilité créative du poète. Rimbaud se décrit comme "féal" à une muse inspiratrice, révélant ainsi la jeunesse et l'enthousiasme du poète.

 

3. Le poème transforme le voyage en une expérience poétique, où Rimbaud passe de "féal" à "Petit Poucet", utilisant l'autodérision et un portrait de lui-même à travers des vêtements troués. Il transcende le matériel pour métamorphoser les lieux concrets en espaces magiques, et utilise le thème stellaire ("Mes étoiles") pour métaphoriser les étoiles comme des présences féminines.

 

III. Raisons du rapprochement voyage-poésie

 

1. La poésie et le voyage sont des moyens d'accéder à des mondes nouveaux, comme l'illustrent les "ombres fantastiques" et les sensations variées évoquées par le poète.

 

2. La poésie et le voyage sont synonymes de liberté et de création. Le poème, bien qu'étant un sonnet, rompt avec les contraintes traditionnelles, mélangeant les registres lexicaux et utilisant des ruptures dans les alexandrins. L'expression "Oh ! là là !" reflète l'amusement de Rimbaud face à cette liberté.

 

Conclusion

 

"Ma Bohème" d'Arthur Rimbaud est un poème qui annonce les orientations futures du poète. Ce voyage initiatique, qui s'écarte des règles de la poésie traditionnelle, symbolise la quête de liberté et d'innovation qui caractérisera l'œuvre de Rimbaud.


Ecrit par Rimbaud à l'âge de 16 ans, Ma Bohème évoque une ou plusieurs de ses fugues. Il veut fuir un milieu étouffant et le conformisme. Il s'agit d'un sonnet léger de formes traditionnelles, pleines de fantaisies, de jeunesse qui illustrent bien les errances adolescentes de Rimbaud. 

I) Images du voyage

a) Le titre évoque un voyage sans itinéraire précis donc une errance selon le hasard et la fantaisie

b) L'expression du déplacement 

Elle se fait par les verbes: au vers 1"Je m'en allais" : sans précision du lieu. Le temps est l'imparfait à valeur durative. Des lieux sont cependant indiqués "sous le ciel", "mon auberge", "au bord des routes" : images traditionnelles du voyage même si ces indications sont vagues. Mise en valeur de "sous le ciel" avec la césure.

c) Vagabondage heureux et insouciant qui domine le poème avec une idée de joie puisque ce voyage n'a aucun but, aucune contrainte donc insouciance du voyageur. Il semble privilégier le voyage nocturne "Grande Ourse"; on a l'impression qu'il se fond dans la nature.

II) Le voyage, inséparable de la poésie 

 a) Le voyageur est un poète

Dès le titre, nous observons "Ma Bohème"> Il est question de sa vie et individualise ce voyage. Le mot "bohème" établit un lien avec les milieux littéraires. Champ lexical de la poésie "Petit Poucet rêveur", "Muse".

b) La poésie, passe-temps du voyageur

Champ lexical "rime" mis en valeur par l'enjambement, "rimant" participe présent donc l'action est en train de se faire. La poésie est l'activité essentielle du jeune voyageur.

Association "lyres" - "élastiques" qui représentent des cordes. "lyres", instrument qui symbolise le poète. Le voyageur est soumis à une divinité inspiratrice "j'étais ton féal". Ces images de la poésie révèlent la jeunesse du poète.

c) L'expression poétique du voyage

Rimbaud nous montre que tout est soumis à une métamorphose; d'ailleurs il est d'abord "féal" puis "Petit Poucet" . Autodérision, autoportrait par les vêtements troués : il montre qu'il est au dessus de tout ce qui est matériel et emploie un vocabulaire trivial. Métamorphose des lieux concrets en lieux magiques. Importance du thème stellaire "Mes étoiles". Rimbaud métaphorise les étoiles comme autant de présence féminine "frou-frou".

III) Les raisons du rapprochement voyage-poésie

a)La poésie et le voyage permettent d'accéder à des mondes nouveaux

L'ailleurs "ombres fantastiques". Cela suggère aussi de nombreuses sensations "je les écoutais", "je sentais"

b) Poésie et voyage = liberté et création 

"je m'en allais" : liberté mais aussi caractère illimité et infini de ce voyage. Refus des contraintes poétiques même s'il s'agit d'un sonnet mais beaucoup de liberté par prosodie classique : ton de fantaisie. Mélange de registres lexicaux "culotte" opposé à "idéal"

Beaucoup de ruptures dans les alexandrins + enjambements, rejets. "Oh! là! là!" : amusement de Rimbaud

Conclusion : C’est un poème qui révèle les orientations futures de Rimbaud. Ce voyage initiatique est en dehors des règles de la poésie traditionnelle et préfigure l'expérience du Bateau Ivre


Introduction : « Ma Bohème » est le dernier poème du recueil d’Arthur Rimbaud Les Cahiers de Douai. Le poète l’a écrit à 16 ans en 1870 lors d’une de ses nombreuses fugues. Il va rédiger 22 poèmes qu’il va recopier à Douai sur des liasses de feuilles d’écolier. Dans ce sonnet en alexandrins, l’adolescent célèbre le voyage, la liberté, la nature mais aussi son amour pour la poésie. 

Lecture du texte.

Problématique : nous nous demanderons en quoi ce poème sur l’errance  donne l’occasion au poète de définir son art poétique. Ou nous nous demanderons en quoi l’émancipation de Rimbaud dans sa fugue est aussi une émancipation poétique.

Notre démarche sera linéaire. Nous pouvons voir deux mouvements dans ce sonnet : 

1) Du vers 1 à 8 : Le vagabondage du poète en harmonie avec la nature

2) Du vers 9 à 14 : une fugue qui favorise la création poétique

 

1er mouvement : du vers 1 à 8 : le vagabondage du poète en harmonie avec la nature 

. Rimbaud utilise une forme fixe, traditionnelle, le sonnet en alexandrin : il s’agit d’un poème lyrique et largement autobiographique : 

- utilisation variée de la 1ère pers : « je », (v.1,3,9 etc.) « mon » (v.2, 5,7) et « mes » (v.8, 14)

- + thématique du voyage, de l’errance : « auberge » (v.7) « route », (v.9) et « souliers » (v.14) ; → renvoient aux nombreuses fugues de Rimbaud ; 

- lyrisme aussi à travers le CL de la nature, en particulier d’éléments tournés vers l’infini : « ciel » (v.3), « Grande Ourse » ( v.7), « étoiles » (v.8). 

. Mais nous allons voir que malgré tout, la forme du sonnet et le lyrisme ne sont pas traités complètement de manière traditionnelle et que le poète s’émancipe de la tradition poétique.

- 1er QU. Le sonnet s’ouvre sur un verbe de mouvement à l’imparfait : « Je m’en allais » repris par « J’allais » (v.3) → peut désigner un imparfait d’habitude : Rimbaud a fait des fugues à répétitions pour se libérer de parents rigides et d’une société dont il refuse les règles. Ce temps peut aussi marquer une action passée à valeur durative insistant sur le départ libérateur. L’aspect inchoatif du verbe « s’en aller » c-à-d marquant le début d’une action, ici, souligne cette libération.

. La 2è partie de l’alexandrin décrit le sujet (Rimbaud) : son équipement est volontairement minimaliste :

- GN « mes poches crevées » avec l’épithète « crevées » montrent qu’il part sans argent, sans nourriture, en nomade. → indigence, dépouillement : symboles de liberté. Ne s’embarrasse pas de choses matérielles → préfigure un esprit + tourné vers le spirituel, la poésie. 

. On peut noter aussi que les termes « poings » et « crevés » sont agressifs, dissonants et inhabituels dans un sonnet. → montrent une certaine révolte du poète → poète qui s’est rebellé contre ses parents, notamment sa mère.

- (Citer le v.2) : l’adverbe de comparaison « aussi » renvoie au même état d’usure : // entre « paletot »/ « poches » : l’attribut « idéal » qui caractérise le vêtement → n’est plus qu’une image abstraite, une idée de manteau. Adjectif bien trouvé : opposition avec l’aspect matériel d’un vêtement qui servira mal de protection. En même temps : jeu de mot : « idéal » terme mélioratif qui s’oppose à l’idée d’usure et de pauvreté, connota° péjorative, comme par autodérision. Encore une fois ironie inhabituelle dans le genre poétique. 

- De même : l’allitération en [p] dans « poings/poches/paletot », sons consonantiques durs et pleins s’opposent au son liquide en [al] des termes « en allais » (v.1) et « idéal » (v.2) qui les encadrent → comme pour suggérer la domination de l’aérien, du dépouillement sur le matériel et renforce l’idée de liberté.

. Cette évocation de départ avec la reprise « J’allais », se poursuit au v.3 dans lequel le poète invoque la muse de la poésie :

- A travers l’apostrophe et la majuscule pour la sacraliser. Le tutoiement par le possessif « ton » crée un lien intime entre la Muse – on doit comprendre de la poésie et lui. Le poète signe son allégeance à la muse par le terme « féal » : (féal = fidèle ; 1er sens : fidèle à une autorité supérieure, à un suzerain) → image du chevalier servant ; poète fidèle à sa Muse, comme à sa dame, entièrement consacrée à elle → poète, amant de la Muse, de la poésie, d’où la connotation de l’amour courtois, amour qui va être évoqué au vers suivant.

- Les sons aériens et liquides « J’allais »», et  « féal » qui encadrent encore une fois le v.3 : 

« J’allais sous le ciel, Muse, et j’étais ton féal » → sorte chiasme sonore : al – è – è – u – è al → créent un rythme 

            2                 3      1                3           3

Balancé.

  

- sons vocaliques ouverts en [a] et en [è] → suggèrent l’espace ouvert, espace de liberté. ». → renforcent encore la dimension spirituelle et poétique du vagabondage du poète qui non seulement erre dans un espace géographique (la destination n’est pas indiquée) mais erre aussi dans ses pensées, des pensées amoureuses : 

- L’oralité peu conventionnelle de l’interjection « Oh ! là !là ! → renvoie à un départ libérateur aussi bien physiquement qu’au niveau de la pensée. 

 

. On peut voir que les deux QU. ont une unité thématique : 

- Idée de dépouillement, de nudité qui est reprise au 2nd QU. : avec les GN « mon unique culotte » + « large trou » → aspect immatériel de ses vêtements, équipement épuré du poète.

- Mais aussi une certaine fraîcheur dans les expressions et les images enfantines, qui font écho à « Oh là là » et à la phrase exclamative « Muse ! » du 1er QU. (réaction enfantine) : de même, le terme « culotte » + la référence au personnage de conte « Petit Poucet » qui ici n’égrène pas des cailloux mais « Des rimes » (v7) que le rejet met en valeur. → par ce registre naïf, le poème fait fusionner le poète et l’enfant : leur point commun : ils exercent tous deux leur imagination et ont un regard neuf sur le monde.

- Polyptote « rêvées » (v.4)/ « rêveur »(v.6) : insiste sur l’action favorite du poète, point commun avec l’enfant.

. Pour poursuivre dans la même idée, la nature joue un rôle maternel aux v. 7 et 8 : 

- « auberge/Grande-Ourse  → auberge = refuge protecteur + renforcé par « Mes étoiles ». → pour suggérer que le poète dort à la belle étoile.

- on notera l’alternance des auxiliaires « était »/ « avait » qui montrent de la simplicité de langage tout en renvoyant à un certain dépouillement de ce langage égal au dépouillement physique du poète.

- Par ailleurs, l’effet d’assonance en [ou] dans l’expression « doux frou-frou » est presque comique et en tout cas charmant car l’image est puérile. 

- Puérilité renforcée par les possessifs « Mon » et « Mes » et qui renforcent aussi l’idée d’un lien étroit et intime entre le poète et la nature maternelle. Mais aussi la tendance de l’enfant à s’approprier les choses par imagination.

- En même temps, la synesthésie (= correspondances entre éléments perçus par des sens différents) qui consiste à donner ici une traduction sonore (frou-frou) à quelque chose de visuel (étoile) montre l’émancipation créatrice de Rimbaud, à travers le langage poétique mais aussi à travers sa situation familiale (le petit Poucet est abandonné par ses parents, Rimbaud, lui, s’en libère) 

=> On peut donc voir que ces 2 quatrains forment une unité. A travers le thème de la fugue et de l’errance, la quête du poète, dont la nature est la seule alliée, est la recherche d’une libération sociale, physique et spirituelle qui amène à une émancipation créatrice. Nous allons voir que cette émancipation se confirme dans les 2 tercets : Rimbaud fait de son errance un art poétique.

 

2nd mouvement : une fugue qui favorise la création poétique

TERC. 1. 

- S’ouvre sur l’enjambement du v.8 et du v.9 par la conj. « Et » : « je les écoutais » (les étoiles) = métaphore filée du frottement des étoiles. (v.précédent)

. Le poète qui était en mouvement dans les 2 1ers QU. s’arrête pour admirer la nature : 

- on notera l’économie de moyens avec l’emploi seul du p.p « assis » pour suggérer la pause et qui contraste avec le GN du v.7 « dans ma course ».

. Mais pas d’effet brutal, la continuité est assurée par la coordination de « Et ».

. Les deux vers suivants de ce tercet développent la description du crépuscule (ce n’est plus lui qui est en mouvement mais le soir qui progresse (successivement : « soirs »/ « rosée »/ « ombres » dans le TERC.2) → ce qui renforce cette continuité.

. En peu de mots, le contexte est donné : « soirs de septembre », « gouttes/De rosée ». → description de la nature et surtout des sensations qu’elle provoque : 

- après les sensations auditives, les sensations tactiles avec l’imparfait « sentais », et le GN « à mon front » ; gustatives (suggérées) dans la comparaison « comme un vin de vigueur » effet renforcé par l’allitération en [v]. L’enjambement des v.10-11 met en lumière les effets de la nature sur lui.

→ la nature nourricière, malgré sa frugalité, (seule la rosée le désaltère, le rafraîchit) ressource le poète, lui transmet sa force. Délassement qui est traduit aussi par le rythme binaire et harmonieux de ces 3 vers. Mais il s’agit surtout d’un rafraîchissement, d’une nourriture spirituelle : la rosée à pour C.Circ. « à mon front », siège de l’esprit. 

 

Dans le dernier TERC. Cette idée se confirme avec la reprise du p.présent « rimant » qui fait écho au substantif « rimes » au v.8. → nature = source inspiratrice.

- reprise syntaxique également par la répétition du pronom relatif « où » (« où je sentais des gouttes »/ « où rimant au milieu… » qui prolonge l’effet de continuité et de fluidité comme si la course du poète, physique au départ, prenait une forme spirituelle. Le voyageur termine l’œuvre créatrice entamée aux v.6 et 7 « j’égrenais dans ma course / Des rimes) + métaphore de la graine symbolisant les cailloux semés par le héros de Perrault mais aussi les mots. 

 L’activité créatrice prend au v.12 une dimension fantastique avec le GN « les ombres fantastiques » suggérant la nuit tombante + aspect effrayant mais aussi un peu mystique, qui rejoint l’idée que le poète est un alchimiste comme disait Rimbaud. 

. L’association insolite et moderne « élastiques »/« lyres » transcende en effet le marcheur. La lyre renvoie au mythe grec d’Orphée, prince des poètes qui charmait toute chose par sa lyre dans la mythologie. Dans ce dernier tercet, on assiste donc au mystère de la création poétique, magique, alchimie des mots qui se fait dans « les ombres fantastique » en tirant des élastiques. 

- « mes souliers blessés » renvoient à la longue errance du vagabond et à l’usure encore une fois de ses vêtements.

- formule brève dans la chute : « un pied près de mon cœur » est très suggestive : donne à la fois la position de Rimbaud défaisant ses lacets, du musicien jouant de la lyre, recroquevillé sur son instrument dont le rapprochement avec le substantif « cœur » rappelle le v.4 « que d’amours splendides j’ai rêvées ! », thème favori du poète ; position lovée sur soi-même qui signe aussi l’union totale du poète avec la mère nature, uni à la nuit.

 

=> Ainsi, PARLER DU SOUS TITRE FANTAISIE... +  synthèse sur l’émancipation au niveau des rythmes, du lexique malgré le respect de la forme traditionnelle du sonnet.

 

Conclusion :

 

Ainsi, Rimbaud définit son art poétique dans ce sonnet : nous avons vu que le thème de l’errance est à double sens : signe de liberté, vagabondage sur les routes mais aussi errance poétique qui montre le processus de création, le mouvement de l’âme. La création poétique est semblable à l’errance, elle ne sait pas où elle va. De plus, ce poème, qui se trouve à la fin du recueil, traduit bien ce désir d’émancipation de la part de Rimbaud entre respect de la forme traditionnelle du sonnet et subversion des règles poétiques. Ce texte n’est pas sans évoquer d’autres poèmes tels que « Sensations » ou « Au Cabaret-vert » où le jeune poète, en plein vagabondage, s’arrête dans un cabaret et goûte aux bonheurs du voyage. 

 

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