Etude linéaire de la fable de La Fontaine « Les obsèques de la lionne »

Etude linéaire de la fable de La Fontaine « Les obsèques de la lionne »

Introduction : Les Fables de La Fontaine font partie du patrimoine littéraire français, voire mondial. Regroupées dans trois recueils entre 1668 et 1694, pour un total de 243 fables.  Elles mettent généralement en scène des animaux anthropomorphes et contiennent, presque systématiquement, une morale. Jean De La Fontaine est donc un moraliste. Grâce à son utilisation de l’argumentation indirecte (majoritairement des fables), il véhicule des idées par le biais de la fiction, afin de contourner la censure et de séduire le lecteur tout en développant son esprit critique. Ainsi, il réalise une satire de la cour et analyse de manière générale, universelle et atemporelle, le comportement des hommes (leurs qualités et leurs défaut). 

Reprise sujet La fable « les obsèques de la lionne » et la 14e fable du livre 8 du second recueil des fables, publié en 1694. Dans ce récit classique inspiré de l’humaniste italien Abstemius, le fabuliste critique les puissant (le roi) et sur sa niaiserie, son arbitraire et d’hypocrisie des courtisans. Contre toute attente, c’est le cerf (le plus faible) qui grâce à son intelligence est le gagnant final.

Problématique : Dans quelle mesure cette fable vivante et instructive cache-t-elle une violente satire de la cour ?

Plan partie 1 : vers 1 à 11 l’organisation du deuil d’une reine d’une cour européenne

Partie 2 : vers 11 à 16 la douleur du roi

Partie 3 : vers 17 à 23 le jugement sur la cour par La Fontaine

Partie 4 : vers 39 à 51, deuxième coup de théâtre, troisième acte

Partie 5 : vers 52 à la fin, : moralité

I) Organisation du deuil d’une reine d’une cour européenne vers 1 à 11

Dès le 1er vers il y a une scène d'exposition (1ère scène) : "la femme du lion mourut" ; Économie des mots c’est l’art du fabuliste. Il y a une ambiguïté entre les animaux et les humains : satire. Début in media res. La femme du Lion = diérèse : périphrase qui éclipse la Lionne et met en valeur le Lion. Procédés mettent le lion au centre de la fable et du vers, c’est lui le protagoniste.

Parallélisme des 2 premiers vers + 2 octosyllabes (la Fontaine appartient au classicisme – rythme pair) + diérèse + rime riche (« mourut » « accourut ») -- empressement

Dans les vers 2-5 il y a une 2ème scène : les condoléances. Elle est plus longue que la scène 1 c’est un excès des courtisans serviles. 

v.2 Aussitôt : adverbe de temps qui montre une rapidité de réaction. Ils savent exactement quoi faire. Chacun : oui mais comportement commun. Accourut : prouve le besoin de rapidité, précipitation. Ne pas se laisser distancer. – Comportement grégaire. 

v.3 S’acquitter – obligation, faire quelque chose. Par devoir. Impérativement présent. C’est l’aspect hypocrite des courtisans. Acquitter= formalité. Cet aspect rend le verbe ironique.

v.4 La périphrase "De certains compliments de consolation" (v.4) rend l’action plus majestueuse, solennelle. Tout le monde veut être remarqué, apprécié par le roi. Compliments – occasion rêvée pour les courtisans de se faire voir et de flatter le roi. Consoler/hiérarchie société hiérarchisée.

On passe ensuite au présent de vérité générale "Qui sont surcroît d'affliction" (v. 5) ; vérité satirique (le roi est victime de sa propre étiquette). Signifie que les condoléances accroissent la tristesse. – remarque du fabuliste. Affliction mis en valeur avec une diérèse. Beaucoup trop exagéré.

5 vers, une seule phrase -- accourir

Ensuite dans la 3ème scène (v.6 à 10) : préparation de la cérémonie

v.6 La province doit être là, elle est conviée. Évocation de l’étiquette à la cour. Savoir vivre, règles pour que tout le monde ait sa place en fonction de son rang.

v.7 Très organisé. Étiquette de Versailles, personnes sélectionnées selon leur rang social.

v.8 Agents chargés du bon déroulement des obsèques, équivalent de fonctionnaires. Pas exactement des militaires.

Enjambement des vers 8 à 9 – met en valeur des détails de l’organisation.

v.10 placer les nobles, paysans… Plan établi : société sous contrôle Tout au long de cette scène, on est dans le monde des humains. Le mot "prévôts" (v.8) montre qu’ils contrôlent si tout le monde est là, le mot "régler" (v.9) montre une cérémonie pleine de faste. Au cours de cette cérémonie, le roi va vérifier sa puissance et les courtisans vont se faire valoir, c'est un test de leur influence auprès du roi.

L’alexandrin "Un tel jour, en tel lieu ; ses prévôts y seraient" (v.8) installe un rythme solennel, on a l'impression d'entendre le roi parler. Pour laisser l'ambiguïté, le rendez-vous n’êtes pas précisé.

II) La douleur du roi v.11-16

Dans la 4ème scène (v.11 à 16) : la cérémonie, la nouvelle intervention du narrateur :

"Jugez si chacun s'y trouva" (v.11) montre la complicité avec le lecteur.  v.11 Impératif Jugez : La Fontaine s’adresse au lecteur. Tout le monde se doit d’être présent, un seul absent serait remarqué.

Il souligne en même temps la toute-puissance du roi. Au vers 12, le lion s'abandonne aux cris de la douleur devant tout le monde : c'est un acteur : satire "Le prince aux cris s'abandonna". Début des connotations animales (avant mots humains), registre soutenu avec « antre » est montré dans le vers 13 : "Et tout son antre en résonna". Basilique St Denis (lieu ou on enterre les rois) = antre – ironie + rugir – hommes ont des aspects animaux. On parle d’homme et on les animalise, critique plus forte. 

Rimes suivies « trouva » « s’abandonna » « résonna » -- cri du roi

v.12 « cris » -- normalement silencieux Le Lion ne se retient pas. C’est exagéré, lorsque l’on crie c’est pour se faire entendre. Le Lion veut faire savoir à tout le monde qu’il est malheureux. On peut déjà penser qu’il n’est pas très attaché à sa femme. Exagération cache le mensonge. Pas très sincère. Le Lion a attendu que tout le monde soit là. Le roi joue la comédie et propose du théâtre.

v.13 Deuil et souffrance démesurés

v.14 Antre : son temple. C’est évident. Donc ironie, pas beaucoup de différences entre les hommes et les animaux, les hommes qui en font trop sont des animaux.

v.15,16 Chaque fois que le roi fait quelque chose, tout de suite copié par ses courtisans. Très mauvais copieurs : ils rugissent avec leur voix propres (leurs cris respectifs). D’où l’utilisation du mot « patois », c’est une langue propre à une région, pas bonne éducation. C’est un comportement. Tous des nobles : « messieurs les courtisans » -- véritable titre des courtisans. Rugir antithèse vis-à-vis de courtisan (courtisan= homme alors que rugir= animal).

Intervention du narrateur ; 7 vers qui coupent complètement le récit. La Fontaine a besoin de s'expliquer tout de suite et de crier son indignation.

Il utilise un alexandrin, mais qui n'est pas ironique du tout.

v.17 Audace exceptionnelle en employant le « je ». Point de vue omniscient (juge les persos dont il a parlé). C’est la 3e fois. Jugement au présent de vérité générale. Critique l’hypocrisie de la cour mais pas le roi, il n’ose pas. Il va donner une def de la cour – un pays, même langue, même loi. Dénonce la servilité des courtisans. Il manque le « comme ». Le pays est fédéré par la langue, la culture et par les lois. Cour : Entité à part, différente de tout le reste. 

v. 18 « Triste gai » = antithèse et aussi « prêt à tout à tout indifférent » = chiasme – met en valeur le « tout », caractère binaire des courtisans. « Prêt à tout » : la totalité, ils s’adaptent et sont prêt à tout faire sans scrupule. Ils n’ont pas de principes, pas de moral.

Aucune morale, mercenaires / La Fontaine dénonce la perte de valeurs de la noblesse.

III) Jugement sur la cour par La Fontaine v.17-23

Le vers 18 montre le caractère changeant des animaux montré par le chiasme et par une antithèse. On note que le mot "indifférent" est à la rime, et le caractère hypocrite des courtisans est souligné par le fait que "être" et "paraître" sont aussi à la rime. 

Cela signifie qu’un courtisan peut passer d’un sentiment extrême à un autre, sans difficulté. Quelle est la motivation des courtisans pour réussir ce tour de force ?  « sont ce qu’il plaît au prince, ou s’ils ne peuvent l’être » (v. 19). Peuple, soumis au Prince Plaire au pince, règle absolue mais potentiellement hypocrite. Antithèse verbe « être » et « paraitre 

Comme l’hypocrisie est un masque, l’important est de paraitre plaire au prince, d’où les métaphores animales au vers 21, pour désigner le peuple : "caméléon" dénote l'esprit changeant des courtisans, "singes" l'esprit flatteur. On remarque une antithèse dans le vers 22 ("un"/"mille") et une hyperbole ("mille"). Dans le vers 23, les ressorts sont les courtisans, pas les animaux (référence à la théorie de Descartes). C'est une moralité vibrante. Polémique entre La Fontaine (animaux = êtres vivants) et Descartes (animaux = machines)

Constat amer de La Fontaine.

v.20 Obligé de faire semblant de l’être

La Fontaine dénonce une société du mensonge, du paraitre – théâtre

v.21 : Façon de stigmatiser leur comportement. Caméléon : se fondre dans le paysage/adaptation

Énervement de la Fontaine. Singe du maitre. Contrefaçon du maitre

v.22-23 Avis du courtisan qui se détériore. Marionnettes/Ressorts : mécanique, objets. Portrait terrible.

IV) Arrivée du cerf vers 24 à 38

v. 24 à 27. Le deuxième acte, scène 1 : coup de théâtre. "le cerf ne pleura point." on remarquera qu'il y a un point à l'hémistiche. 

Dans le vers 26 on remarque la présence du narrateur omniscient qui arrête une fois de plus son récit pour nous expliquer pourquoi

Un monde cruel : meurtre et vengeance.  Un cerf qui ne pleure pas, c’est amusant parce que c’est un animal peureux et qui peut pleurer (il a des canaux lacrymaux) et c’est aussi très révélateur du monde impitoyable de la Cour, comme le montrent les verbes « vengeait », et « étrangler ». La violence du verbe étrangler fait penser à un meurtre politique ou passionnel. La réaction du cerf n’est donc pas étonnante dans ce contexte. Ces deux verbes sont donc mis en évidence, l’un à l’hémistiche du vers 26 (« vengeait »), l’autre par son rejet au vers 27. L’octosyllabe du vers 27 est utilisé pour mettre en valeur le mot "étrangler" c’est une satire. Dans la scène 2, on retrouve les conséquences ; le vers 28 > "flatteur" > satire de la cours v.29 > mise en valeur par un octosyllabe de l'excès et de la calomnie On remarque que "dire" (v.28) rime avec "rire" (v.29).

BILAN : nous sommes loin de la fable zoomorphique ; il s’agit toujours d’une chronique de cour, aussi cruelle que Les Chroniques italiennes de Stendhal !

Ensuite vient la scène 3 : la colère du roi ; dans le vers 31, la virgule met le mot "terrible" en valeur, ce qui souligne la cruauté du roi. Il y a aussi une opposition entre Salomon et le roi nouvelle pique de satire. Un nouveau retour aux animaux (v.31/32) feutre la satire.

Dans la scène 4 le discours du roi, au style direct est une satire du roi. Le mépris est marqué par un langage majestueux. L'excès du lion est marqué par l'utilisation d'un vocabulaire religieux. Le roi aime le mensonge : "tu ris" > disproportion entre faute et sentence. La colère du roi est montrée par une ponctuation saccadée.

v.24-25 Désinvolture de La Fontaine. Arrivée du cerf : ne pleure pas

v.26 Le cerf se réjouit

v.27 Lionne très lâche qui s’attaque aux plus faibles. Étrangle – dcp plus discret ; inaperçu. Très cruelle, détestable.

v. 28 à 29. 3ème caractéristique : la délation v. 28, « un flatteur l’alla dire » , un flatteur on ne sait lequel, c’est une délation anonyme, et, qui plus est, mensongère car « il l’avait vu rire », alors que le cerf s’était contenté de ne pas pleurer.

v.29 Accusé à tort le cerf, Flatteur qui calomnie

v.30 Réaction du Roi immédiate (pas de conjonction). Rend la justice à tort et à travers. Salomon : bon roi juste. On revient au registre de l’humour en citant librement la Bible et le roi Lion citation qu’on applique au roi Lion. Il s’agit de désamorcer l’aspect trop polémique ou engagé de la fable.

v.32 Cerf ne connait pas bien les coutumes de la cour. Il n’est pas lettré. Cela explique qu’il ne connait pas l’hypocrisie.

v.33 Cerf : animal chétif et frêle – insulte du roi. Hôte des bois : bouseux. - périphrase.

v.34 Rire mis en valeur par le rejet. 

Assonances-en « rit » -- mis en valeur des gémissantes voix des courtisans + bêtise du cerf

Le cerf ne suit pas les voix, il n’a pas fait comme tout le monde. Il s’est distingué et n’a pas suivi le Roi.

v.35 voc de l’offense et religieux. Roi de droit divin. Profane : devant le temple. Pas le droit d’entrer dans le temple. Étranger/extérieur fanatisme : fait de vouloir imposer sa religion

v.36 ongles sacrés : le Roi ne va pas utiliser ses ongles sur les membres profanes. Voc religieux. Oxymore (ongle = banal, parfois sales) – attaque des hommes mais fait sourire car c’est un vrai hiatus. Sacré s’oppose à profane.

v.37 loups qui doivent venger la Reine et immoler le cerf. « S’immoler » et « mânes » « auguste » : sacrifice de sa vie – caractère sacré

v.38 Augustes = Saint vénérable Manes = restes sacrés des gens qui ont disparus – mort du cerf sera un acte religieux, sacrifice, immolation en l’honneur des mânes de la reine. 

Opposition sacré/profanes – cerf inférieur au lion

V) Discours élogieux du cerf v.39-51

C’est le troisième acte, l’expression "Digne moitié" a un sens ambigu. Le passage à l’octosyllabe imite le chuchotement de la confidence, "Ami" souligne qu'il pleuré ; d'autre part la lionne va être déifiée.

v.39 Le cerf reste calme, il a un ton paisible : « Sire » -- contraste avec le lion énervé. Le cerf invente une fable dans une fable : c’est une mise en abîme.

v.40 Le cerf s’exprime très élégamment, il ne se défend pas Assonance en i – force aux cris du roi. Rejet de « est passé ».

v.41-42 Apparition : au cœur de la religion

             Digne moitié = digne du Roi.

             Le cerf dresse un portrait extraordinaire de la Reine. Éléments qui rendent crédible son comportement.

             Tout près d’ici : le cerf vient de la voir. Proximité cerf/lionne.

Le fait que le discours de la lionne soit entièrement en alexandrins souligne la majesté de la lionne et l'hypocrisie du cerf.

« Superflu » rime avec « reconnue » et « apparut » -- rime pauvre en u – cerf invente l’histoire avec la reine.

v.43 La Reine apparait d’abord au cerf : « d’abord ».

          Le cerf ment complètement

v.44 « ami » : proximité + intimité

        « Garde » : à l’impératif, service. Très bonne mise en scène : on ne peut pas punir l’ami de la reine. Argument psychologique : vous ne pouvait pas me contredire, sinon vous diriez qu’elle n’est pas sainte.

v.45 « quand je vais chez les Dieux » : CCT. Antithèse entre « larmes » et « charme » -- rime suffisante

        Ne pleure pas : le cerf avait ses raisons de ne pas pleurer. "champ"/"charmes" > allitération pleine de douceur, de chaleur ; on a tout un ensemble de sonorités extrêmement douces.

v.46 « Champs Elysiens » : où vont les grands héros, la lionne est arrivée directement là-bas 

        « Mille charmes » : hyperbole élégante, femme précieuse. Allitération en M est en L « mille charmes ». 

Mots gréco-latin « Dieux » « Champs-Élysées » « apothéose » contrastent avec les mots chrétiens « miracle » « mane » « Saint ». Ce n’est pas un sacrilège.

v.47 elle est une sainte + reine précieuse : art de la conversation, converse avec les saints

        Le cerf est très flatteur. Le cerf se dit saint.

v.48 la Reine prend plaisir à voir le désespoir du Roi = signe d’un grand amour. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il n’est pas venu plutôt.

        Le cerf flatte énormément le Roi : il va devenir avec sa femme, un saint aux Champs-Élysées 

        Aucune sincérité : le cerf est le meilleur flatteur.

v.50 immédiatement, tous les animaux mentent et crient « à peine on eut oui la chose », ils veulent vite être entendus par le Roi et exagèrent : « miracle » = intervention surnaturelle chrétienne , « apothéose » = syncrétisme religieux, emprunté à diverses théories philosophiques pour les mélanger. C’est hyperbolique. Les courtisans n’y croient pas forcément, ils sont jaloux du cerf qui est aimé mais ne disent rien par peur de la colère du roi.

v.51 coup de théâtre : le cerf devait mourir mais est finalement adulé et se voit offrir un présent, celui qui ment et triche le plus : celui qui s’en sort

VI) vers 52 à la fin, : moralité

La seconde moralité, la moralité de la fable dénonce l'hypocrisie des courtisans mais surtout la vanité et la naïveté des rois : "Flattez-les, payez-les d'agréables mensonges, quelque indignation dont leur cœur soit rempli, ils goberont l'appât ; vous serez leur ami" >> du moment que le mensonge plaît au roi, ce dernier y croira. Ce sont les conseils de survie dans la cour.

La Fontaine s'adresse à nous avec cynisme, il donne des impératifs, il remet en cause avec beaucoup d’audace la toute-puissance royale >> les rois sont esclaves de la flatterie >> satire.

v.52-53 « Amusez » « flattez-les » « payez-les » : gradation descendante, comportement immoral + éloge du mensonge.

La morale donnée par La Fontaine est plus une morale de la débrouillardise plutôt que bien/mal. La seule solution morale aurait été de fuir. « Agréable mensonge » def de l’apologue

Conclusion : Ainsi, La Fontaine utilise la fable pour critiquer la société de Louis XIV à travers un récit riche et varié. Il en profite pour éduquer et instruire ses lecteurs grâce à ses interventions morales et ses références culturelles. La fable « les obsèques de la lionne » ressemble beaucoup à la fable « les animaux malades de la peste ». Or, ici, le cerf qui était le faible, n’est pas décédé comme l’âne des « les animaux malades de la peste ». C’est lié au fait que l’âne caractérisait la crédulité et la surhonnêteté que le fabuliste voulait dénoncer, alors que le cerf caractérisait la sagesse et l’intelligence.

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