Résumé de Sherlock Holmes et le chien des Baskerville de Sir Arthur Conan Doyle

Résumé de Sherlock Holmes et le chien des Baskerville

Dans Le chien des Baskerville, le récit commence par une démonstration des célèbres pouvoirs de déduction de Sherlock Holmes. Le Dr. Watson et Holmes spéculent sur l'origine d'une canne laissée à Baker Street, révélant ainsi les capacités d'observation et d'analyse de Holmes. Ils découvrent bientôt que la canne appartient au Dr. Mortimer, un médecin de campagne en visite à Londres pour solliciter l'aide de Holmes.

Le Dr. Mortimer est venu à Londres suite à la mort mystérieuse de Sir Charles Baskerville, un riche propriétaire terrien. Sir Charles est décédé d'une crise cardiaque apparente, mais le Dr. Mortimer trouve les circonstances de sa mort suspectes, en particulier en raison de l'expression de terreur gravée sur son visage au moment de sa mort. Il confie à Holmes que, selon une légende ancienne, la famille Baskerville est maudite par un chien démoniaque, un monstre infernal qui aurait mutilé et tué un ancêtre débauché de la famille il y a plusieurs générations.

Le Dr. Mortimer craint que Sir Charles ait été victime de cette malédiction familiale, car des hurlements effrayants ont été entendus sur la lande voisine la nuit de sa mort. Au début, Holmes rejette l'idée d'une créature surnaturelle, considérant cela comme une superstition absurde. Cependant, l'intérêt de Holmes est piqué lorsque le Dr. Mortimer révèle qu'il a découvert des empreintes d'un chien immense près du corps de Sir Charles. Intrigué par cette nouvelle information, Holmes accepte de rencontrer le nouvel héritier du domaine Baskerville, Sir Henry, pour enquêter plus avant sur cette affaire troublante.

Sir Henry Baskerville, étant le fils du frère cadet de Sir Charles, est le seul héritier connu du vaste domaine des Baskerville. Le lendemain matin, il arrive à Baker Street accompagné du Dr. Mortimer pour rencontrer Sherlock Holmes. Dès leur arrivée, Sir Henry révèle qu'il a reçu un avertissement mystérieux à son hôtel. Il s'agit d'une note anonyme, composée de mots découpés dans un journal, qui semble être une tentative de le dissuader de se rendre à Baskerville Hall.

En examinant minutieusement le morceau de papier, Holmes applique ses compétences de déduction pour créer un profil de l'auteur probable. Il observe la qualité du papier, le type de typographie, et même la manière dont les mots ont été découpés, ce qui lui donne des indices sur l'origine et l'intention de l'auteur. Cette analyse renforce la curiosité de Holmes, car elle suggère que quelqu'un surveille de près les mouvements de Sir Henry.

De plus, Sir Henry mentionne qu'une de ses bottes flambant neuves a disparu de manière inexplicable. Cet incident, bien que mineur en apparence, s'ajoute aux événements étranges qui entourent son arrivée à Londres, augmentant le mystère qui enveloppe la succession des Baskerville.

Malgré ces avertissements et ces occurrences inquiétantes, Sir Henry reste résolu à prendre possession de Baskerville Hall, déterminé à ne pas se laisser intimider par les superstitions ou les menaces voilées. Lorsque Sir Henry et le Dr. Mortimer quittent Baker Street, Holmes et Watson décident de les suivre discrètement pour assurer leur sécurité.

En les suivant, Holmes et Watson remarquent qu'un taxi semble également les suivre, transportant un homme à la barbe épaisse. La présence de cet homme mystérieux renforce les soupçons de Holmes qu'une conspiration est en cours. Ils tentent de poursuivre le taxi pour confronter l'homme, mais celui-ci parvient à s'échapper avant qu'ils ne puissent l'intercepter, ajoutant une nouvelle couche de mystère à cette affaire complexe.

Holmes, désormais encore plus déterminé à découvrir la vérité, continue d'examiner chaque détail avec une attention rigoureuse, tout en gardant à l'esprit la sécurité de Sir Henry alors que celui-ci se prépare à retourner dans le sinistre domaine de Baskerville Hall.

Lors d'un déjeuner avec Sir Henry et le Dr. Mortimer, ce dernier mentionne que le majordome de Baskerville Hall, Barrymore, porte une barbe, ce qui suscite l'intérêt de Holmes, étant donné l'homme barbu qu'ils ont vu suivre Sir Henry en taxi. Cette nouvelle information semble renforcer l'idée que Barrymore pourrait être impliqué dans les événements étranges qui entourent Sir Henry.

Peu de temps après, la botte flambant neuve qui avait mystérieusement disparu de la chambre d'hôtel de Sir Henry est retrouvée, réapparaissant de manière tout aussi inexplicable. Cependant, le mystère ne fait que s'approfondir lorsque Sir Henry découvre qu'une autre botte, cette fois appartenant à une vieille paire brune usée, a maintenant disparu. Cette substitution étrange laisse Holmes perplexe et ajoute une autre pièce au puzzle complexe de cette affaire.

Holmes, conscient de la gravité de la situation et des dangers potentiels qui guettent Sir Henry à Baskerville Hall, accepte de prendre en charge l'enquête. Toutefois, en raison d'autres affaires urgentes qui le retiennent à Londres, Holmes annonce qu'il ne pourra pas accompagner Sir Henry dans le Devonshire. À la place, il décide d'envoyer son fidèle collaborateur, le Dr. Watson, pour veiller sur Sir Henry.

Holmes donne des instructions claires à Watson : il doit rester en permanence aux côtés de Sir Henry, assurant ainsi sa sécurité. De plus, Watson doit lui envoyer des rapports réguliers et détaillés sur tout ce qui se passe à Baskerville Hall et dans ses environs. Holmes compte sur les observations perspicaces de Watson pour recueillir des informations cruciales qui pourront l'aider à résoudre l'énigme de la mort de Sir Charles et à prévenir tout danger pour Sir Henry.

Avec ces consignes en tête, Watson se prépare à accompagner Sir Henry dans le sinistre domaine des Baskerville, déterminé à faire tout ce qui est en son pouvoir pour protéger son ami et élucider les mystères qui entourent cette vieille famille.

À leur arrivée dans le Devonshire, Watson et Sir Henry apprennent rapidement qu'un criminel dangereux, Selden, s'est évadé de prison et se cache probablement dans la lande environnante. Cette nouvelle ajoute une tension palpable à leur voyage, accentuant le sentiment de danger qui pèse sur Baskerville Hall. Alors qu'ils quittent la gare pour se rendre au manoir, le paysage change de manière dramatique. La belle campagne cède peu à peu la place à une tourbière sombre et sinistre, renforçant l'atmosphère oppressante qui semble envelopper la demeure des Baskerville.

Ils arrivent à Baskerville Hall après la tombée de la nuit, et le manoir apparaît comme un lieu lugubre et inquiétant, son architecture massive et ses murs sombres projetant une ombre menaçante sur la lande. Ils sont accueillis par Barrymore, le majordome, dont la présence austère ne fait qu'ajouter à l'ambiance déprimante de la maison.

La première nuit au manoir ne fait qu'intensifier les soupçons de Watson. Il est réveillé par le son d'une femme pleurant quelque part dans la maison. Le lendemain matin, il remarque que Mme Barrymore a les yeux rouges et enflés, signe évident qu'elle a pleuré récemment. Cependant, lorsque Watson interroge Barrymore à ce sujet, le majordome nie que sa femme ait pleuré, insistant sur le fait qu'elle va bien. Ce mensonge apparent, combiné au fait que Barrymore possède une barbe similaire à celle de l'homme mystérieux qui a suivi Sir Henry à Londres, renforce les soupçons de Watson.

Watson commence à se méfier de plus en plus de Barrymore et de son comportement, se demandant quel rôle il pourrait jouer dans les événements troublants qui entourent Baskerville Hall. L'atmosphère de mystère et de danger s'épaissit, et Watson, fidèle à sa mission, garde l'œil ouvert, déterminé à découvrir la vérité derrière les secrets de ce manoir sinistre.

Dans sa quête pour comprendre les mystères entourant Baskerville Hall, Watson entreprend d'explorer les environs et de rencontrer les voisins. Lors de ses investigations, il fait la connaissance de Jack Stapleton, un naturaliste passionné qui réside à proximité, dans une maison appelée Merripit House. Au cours de leur conversation, ils discutent de la mort énigmatique de Sir Charles Baskerville et des dangers du Grimpen Mire, une vaste étendue de marécages traîtres qui peut engloutir aussi bien les hommes que les animaux. C'est un endroit redouté, où l'on ne s'aventure qu'à ses risques et périls.

Alors qu'ils discutent, leur conversation est brusquement interrompue par un hurlement terrifiant qui résonne à travers la lande. Stapleton, bien que visiblement perturbé, écarte rapidement l'idée de la légende du chien démoniaque qui hante la famille Baskerville. Il suggère plutôt que le son pourrait provenir d'un oiseau rare, tentant ainsi de rationaliser le phénomène. Peu après, Stapleton se lance à la poursuite d'un papillon avec son filet, laissant Watson seul.

C'est alors que Beryl Stapleton, la sœur de Jack, apparaît sur la scène. D'une beauté exotique et mystérieuse, elle confond Watson avec Sir Henry et, paniquée, le supplie de quitter immédiatement la région, lui exprimant ainsi un avertissement pressant. Cependant, lorsque Jack Stapleton revient et présente correctement Watson à sa sœur, elle feint l'ignorance de ses avertissements précédents, refusant de reconnaître ce qu'elle a dit à son frère. Ce comportement étrange laisse Watson perplexe, renforçant son sentiment que les Stapleton cachent quelque chose.

Lorsque Sir Henry rencontre finalement Beryl Stapleton, il est immédiatement charmé par sa beauté et son allure mystérieuse. Watson, soucieux de la sécurité de Sir Henry, les suit discrètement lors d'une promenade et observe Sir Henry tenter de la courtiser. Cependant, l'interaction prend une tournure inattendue lorsque Jack Stapleton intervient brusquement. Bien que Beryl soit censée être sa sœur, Stapleton réagit avec une colère disproportionnée à la tentative de séduction de Sir Henry, un comportement que Watson trouve particulièrement suspect, surtout compte tenu de la position sociale avantageuse de Sir Henry.

Plus tard dans la journée, Stapleton se rend à Baskerville Hall pour s'excuser de son accès de colère, attribuant son comportement à un malentendu. Pour apaiser la situation, il invite Sir Henry à dîner chez lui, une invitation que Sir Henry accepte. Watson reste sur ses gardes, conscient que derrière les apparences charmantes de Jack Stapleton se cache peut-être une vérité bien plus sombre. Les relations complexes entre les personnages et les mystères non résolus continuent de se tisser, tandis que Watson s'efforce de déchiffrer les secrets de la lande et de protéger Sir Henry des dangers qui semblent se resserrer autour de lui.

La nuit suivante, Watson, toujours vigilant, entend des pas furtifs à l'extérieur de sa chambre. Curieux, il observe Barrymore, le majordome, portant une bougie et se dirigeant discrètement vers une pièce isolée du manoir. Le lendemain matin, Watson explore la pièce en question et découvre qu'elle offre une vue directe sur la lande environnante. Cette découverte pousse Watson à supposer que Barrymore pourrait avoir une liaison et utiliser cette pièce pour signaler à son amant un rendez-vous secret dans la lande.

Convaincu de l'importance de cette découverte, Watson en parle à Sir Henry, et les deux hommes décident de monter une surveillance discrète (stakeout) pour découvrir la vérité. La nuit suivante, ils suivent Barrymore lorsqu'il se glisse de nouveau dans la pièce avec sa bougie. Ils le confrontent sur place, provoquant une scène qui attire l'attention de Mme Barrymore. Pressée de questions, elle admet finalement que son mari et elle ne communiquent pas avec un amant, mais avec Selden, le criminel évadé, qui n'est autre que son frère cadet. Les Barrymore, malgré la gravité de ses crimes, ont continué à lui fournir de la nourriture et même les vêtements de Sir Henry pour l'aider à survivre dans la lande.

Profondément troublés par cette révélation, Sir Henry et Watson décident de partir à la poursuite de Selden pour le remettre aux autorités. Cependant, malgré leurs efforts, Selden parvient à leur échapper dans l'obscurité et la complexité du terrain. Au cours de leur poursuite, ils aperçoivent cependant la silhouette imposante d'un étranger sur une colline, un détail qui ajoute un nouveau mystère à leur enquête.

Le lendemain, Barrymore, toujours sous l'effet de la confrontation, révèle une autre information cruciale. Après la mort de Sir Charles, il a trouvé une lettre partiellement brûlée dans la cheminée du manoir. La lettre, écrite par une femme aux initiales L.L., demandait un rendez-vous avec Sir Charles la nuit même de sa mort. Cette nouvelle pièce du puzzle pousse Watson à poursuivre l'enquête sur cet indice mystérieux.

Watson se met en quête de cet homme étrange aperçu sur la lande, et en chemin, il tombe sur le Dr. Mortimer. Ce dernier suggère que les initiales L.L. pourraient correspondre à Laura Lyons, une femme vivant à Coombe Tracey, un village voisin. Watson, toujours méthodique, rend visite à Laura Lyons pour l'interroger. Lors de leur entretien, elle admet avoir écrit la lettre à Sir Charles, sollicitant une rencontre pour discuter de son besoin urgent d'argent afin de financer son divorce. Elle espérait que Sir Charles pourrait l'aider, mais elle révèle également qu'une autre personne est intervenue de manière inattendue pour l'aider, la dispensant ainsi de rencontrer Sir Charles. Cependant, elle n'a jamais pris la peine d'annuler le rendez-vous.

Cette révélation de Laura Lyons ajoute une nouvelle dimension à l'enquête. Si elle n'a pas rencontré Sir Charles ce soir-là, qui était donc présent à ses côtés au moment de sa mort ? Et qui est cet étranger qui rôde sur la lande ? Watson, déterminé à percer ces mystères, se retrouve confronté à une série d'énigmes de plus en plus complexes, tandis que le filet se resserre autour du véritable responsable des événements tragiques entourant les Baskerville.

Sur le chemin du retour à Baskerville Hall, Watson croise M. Frankland, un homme excentrique et passionné d'astronomie, qui scrute la lande à l'aide de son télescope. Frankland est convaincu d'avoir localisé le criminel évadé, Selden, en observant un jeune garçon qu'il suppose être en train de livrer de la nourriture au fugitif. Cependant, Watson, avec son intuition aiguisée, commence à se douter que Frankland n'a pas vraiment repéré Selden, mais plutôt l'homme mystérieux qu'il a aperçu précédemment sur la lande.

Alors que Watson discute avec Frankland, ils aperçoivent le jeune garçon se dirigeant vers la lande, portant ce qui semble être un paquet de provisions. Saisissant l'opportunité, Watson décide de suivre discrètement le garçon pour découvrir où il va et, surtout, à qui il apporte cette nourriture. Il le suit à travers les paysages désolés jusqu'à ce qu'ils atteignent un ensemble de ruines néolithiques, des huttes en pierre abandonnées depuis des siècles, où Watson soupçonne que l'homme mystérieux pourrait se cacher.

Bien que la zone semble désertée, Watson trouve des indices qui confirment ses soupçons. Il découvre des signes d'habitation récente, notamment le petit paquet de nourriture que le garçon portait. Mais ce qui attire le plus son attention, c'est une note laissée dans la hutte. Cette note, courte mais troublante, indique que Watson s'est rendu à Coombe Tracey, ce qui signifie que l'homme mystérieux surveille ses mouvements de près.

Prenant conscience qu'il pourrait être la cible de cet individu, Watson se prépare à un éventuel affrontement. Il se cache dans les ruines, son pistolet dégainé, prêt à se défendre si nécessaire. Alors qu'il attend, l'atmosphère devient de plus en plus tendue. Le silence pesant de la lande et l'isolement des ruines accentuent l'incertitude et le danger de la situation. Watson sait que cette confrontation pourrait être un tournant décisif dans son enquête sur le mystère de Baskerville Hall et la mort de Sir Charles.

L'attente de Watson prend fin de manière inattendue lorsque Sherlock Holmes lui-même apparaît dans les ruines néolithiques. Watson, stupéfait mais soulagé, apprend que Holmes s'est caché sur la lande tout ce temps, menant secrètement sa propre enquête. Bien que Watson soit d'abord surpris et quelque peu blessé par la tromperie de Holmes, il est rapidement submergé par la satisfaction de voir son ami en action.

Holmes commence à révéler les résultats de ses investigations. Il informe Watson que Stapleton et la femme qu'il prétend être sa sœur, Beryl, sont en réalité mari et femme. Cette découverte renforce les soupçons de Holmes, qui est désormais convaincu que Stapleton est le coupable derrière la mort de Sir Charles. Cependant, malgré ses certitudes, Holmes admet qu'il a besoin de plus de temps pour établir clairement le motif de Stapleton et réunir des preuves irréfutables qui pourraient le relier directement au crime.

Alors qu'ils discutent de la situation, leur conversation est brutalement interrompue par un cri terrifiant qui résonne à travers la lande. Holmes et Watson, conscients que chaque seconde compte, se précipitent vers l'origine du son. À leur grande horreur, ils découvrent le corps de Selden, le criminel évadé, allongé sans vie sur le sol. Selden est vêtu du costume en tweed de Sir Henry, ce qui suggère qu'il a été pris pour la cible initiale de l'attaque, vraisemblablement en raison des vêtements qu'il portait, appartenant à Sir Henry.

Peu après cette macabre découverte, Stapleton apparaît sur les lieux, prétendant être sorti sur la lande à la recherche de Sir Henry, qui ne s'est pas présenté à leur rendez-vous pour le dîner. La présence de Stapleton, apparemment par coïncidence, renforce les soupçons de Holmes et Watson. Son comportement et ses explications semblent de plus en plus douteux, mais Holmes cache ses soupçons pour l'instant, jouant la carte de la coopération tout en continuant de surveiller Stapleton de près.

Ce tragique malentendu, qui a coûté la vie à Selden, renforce l'urgence de leur enquête. Holmes et Watson comprennent qu'ils doivent agir rapidement pour protéger Sir Henry et démasquer définitivement Stapleton avant qu'il ne puisse frapper à nouveau. Les événements de la nuit ont ajouté une nouvelle dimension de danger à leur enquête, rapprochant Holmes du moment où il pourra enfin dévoiler toute la vérité derrière le mystère du chien des Baskerville.

De retour à Baskerville Hall, Holmes continue d'explorer les indices qui pourraient l'aider à résoudre l'énigme entourant la famille Baskerville. Lorsqu'il examine les portraits de famille accrochés aux murs du manoir, une découverte surprenante le frappe : il remarque une ressemblance frappante entre l'ancêtre Sir Hugo Baskerville et Jack Stapleton. Cette observation le conduit à une conclusion cruciale : Stapleton est probablement un descendant de la famille Baskerville, qui cherche à éliminer les autres héritiers légitimes afin de revendiquer pour lui-même la fortune et le domaine des Baskerville.

Fort de cette nouvelle hypothèse, Holmes met en place un plan astucieux pour prouver sa théorie et prendre Stapleton au piège. Il annonce à Sir Henry et à Watson qu'il doit retourner à Londres, leur laissant croire que l'enquête est suspendue. Cependant, c'est en réalité une ruse destinée à mettre Stapleton à l'aise et à l'encourager à agir. Holmes conseille ensuite à Sir Henry d'accepter une invitation à dîner chez les Stapleton, à Merripit House, et de rentrer ensuite à Baskerville Hall en traversant la lande à pied, seul et de nuit.

Sir Henry, bien qu'un peu réticent, accepte de suivre les instructions de Holmes, conscient de la nécessité d'apporter une conclusion à cette affaire complexe. Il ne se doute pas que Holmes et Watson ne sont pas réellement partis pour Londres, mais qu'ils se tiennent prêts à intervenir au moment crucial, cachés dans l'ombre, prêts à observer et à protéger Sir Henry tout en démasquant Stapleton.

Ce plan audacieux met en place la confrontation finale entre Holmes et Stapleton, où la vérité sur la malédiction des Baskerville sera enfin révélée, et où justice pourra être rendue pour les crimes passés. Sir Henry, sans le savoir, devient l'appât d'une opération complexe visant à exposer les intentions meurtrières de Stapleton et à démêler le mystère du chien des Baskerville.

En préparation de la confrontation finale, Holmes convoque l'inspecteur Lestrade de Scotland Yard pour renforcer leurs effectifs. Avant cela, il rend une visite cruciale à Laura Lyons. Lorsqu'il lui révèle que Stapleton est en réalité marié à Beryl, la "soi-disant" sœur de Stapleton, Laura se sent trahie et humiliée. Elle admet alors que Stapleton lui avait promis de l'épouser, mais uniquement si elle l'aidait dans ses plans. C'est lui qui avait dicté la lettre à Sir Charles, demandant un rendez-vous la nuit de sa mort, mais il l'avait ensuite dissuadée de se présenter à ce rendez-vous, laissant Sir Charles seul et vulnérable.

Armé de ces nouvelles informations, Holmes, accompagné de Watson et de Lestrade, se rend à la gare pour récupérer l'inspecteur, puis ils se dirigent ensemble vers la lande pour tendre un piège à Stapleton. Ils se cachent dans l'obscurité, attendant patiemment que Sir Henry quitte Merripit House et traverse la lande pour rentrer à Baskerville Hall. Le brouillard épais commence à se lever, rendant leur mission encore plus périlleuse en obscurcissant le chemin que doit emprunter Sir Henry.

Alors que le temps passe, l'angoisse monte parmi les hommes. Soudain, ils entendent le bruit inquiétant des pas lourds et rapides d'un grand chien, surgissant du brouillard. Le chien légendaire, censé hanter les Baskerville, semble devenir réalité lorsqu'il apparaît, crachant du feu et avançant avec une apparence infernale. Le phosphore appliqué autour de sa bouche et sur son pelage le fait briller d'une lueur sinistre, renforçant l'illusion d'un démon venu d'un autre monde.

Le chien, un mastodonte puissant et menaçant, se précipite sur Sir Henry, prêt à l'attaquer. Mais Holmes et Watson, parfaitement synchronisés, ouvrent le feu sur l'animal. Après plusieurs tirs, ils parviennent à abattre le chien, sauvant ainsi Sir Henry de ce qui aurait été une mort certaine. En s'approchant du corps de la bête, Watson découvre les traces évidentes de phosphore autour de sa bouche, révélant la tromperie de Stapleton. Ce subterfuge visait à faire resurgir la légende du chien maudit pour terroriser les Baskerville et éliminer Sir Henry, le dernier héritier de la lignée.

Avec la mort du chien, le mystère du chien des Baskerville commence à se dissiper, exposant les manœuvres machiavéliques de Stapleton. Pourtant, il reste encore à confronter l'homme derrière cette manipulation sordide, et à le traduire en justice pour ses crimes.

De retour à Merripit House, Holmes, Watson et Lestrade découvrent Beryl Stapleton, la femme de Jack Stapleton, ligotée et bâillonnée. Elle a été retenue prisonnière par son mari pour l'empêcher de dévoiler ses sombres plans. En raison du brouillard dense qui couvre la lande, ils décident de reporter la poursuite de Stapleton au lendemain.

Le lendemain matin, Beryl Stapleton, désormais libre et coopérative, conduit Holmes, Watson et Lestrade à la cachette de son mari dans le dangereux Grimpen Mire, un marais traître où une fausse démarche peut entraîner une mort rapide. En chemin, ils tombent sur la botte manquante de Sir Henry, celle que Stapleton avait volée pour imprégner le chien de son odeur. La découverte de cette botte confirme leur piste.

Cependant, la poursuite s'arrête brusquement lorsque la piste d'empreintes se termine subitement dans une zone particulièrement perfide du marais. Les indices suggèrent que Stapleton, en fuyant à travers le Grimpen Mire, aurait été aspiré dans les sables mouvants, rencontrant ainsi une fin tragique et ironique, victime de la nature impitoyable du terrain qu'il connaissait pourtant bien.

Quelques semaines plus tard, de retour à Baker Street, Sir Henry et le Dr. Mortimer rendent visite à Holmes et Watson avant de partir pour un voyage destiné à aider Sir Henry à se remettre des épreuves terrifiantes qu'il a subies. Holmes, fidèle à son habitude de clarifier les mystères après l'action, expose les détails finaux de l'affaire.

Holmes explique que Jack Stapleton était en réalité le fils de Rodger Baskerville, frère de Sir Charles, et donc un membre de la famille Baskerville. Sous le nom de Vandeleur, il s'était installé en Amérique du Sud, où il avait épousé Beryl Garcia, une belle femme d'origine costaricaine. Cependant, des accusations de détournement de fonds les avaient forcés à quitter l'Amérique du Sud pour l'Angleterre, où ils avaient ouvert une école. Cette école ayant échoué, Stapleton avait entendu parler de ses droits potentiels sur l'héritage des Baskerville et avait conçu un plan diabolique pour éliminer les héritiers légitimes.

Pour ce faire, il avait dressé un chien féroce pour correspondre à la légende du chien démoniaque des Baskerville, espérant ainsi semer la terreur et éliminer ses rivaux. La première botte de Sir Henry, volée par Stapleton, était trop neuve pour permettre au chien de reconnaître son odeur, d'où le vol de la deuxième botte plus usée. Ce plan macabre a finalement coûté la vie à Selden, que le chien a pris pour Sir Henry en raison des vêtements que Selden portait.

Beryl Stapleton, en apprenant les véritables intentions de son mari et sous la pression des événements, avait finalement décidé de se retourner contre lui pour sauver Sir Henry. Ainsi, Holmes conclut l'affaire en révélant que la mort de Stapleton, bien qu'accidentelle, marque la fin d'une intrigue complexe et vengeresse.

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